Crash de l'A320 de Germanwings
accident aérien de 2015 impliquant un Airbus A320 / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Vol Germanwings 9525
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Vol Germanwings 9525 | ||||
L'Airbus A320 impliqué dans l'accident (D-AIPX), photographié à l'aéroport de Barcelone en , quelques mois avant l'accident. | ||||
Caractéristiques de l'accident | ||||
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Date | ||||
Type | Collision avec une montagne | |||
Causes | Action délibérée et planifiée, suicide du copilote | |||
Site | Prads-Haute-Bléone, Massif des Trois-Évêchés Provence-Alpes-Côte d'Azur, France | |||
Coordonnées | 44° 16′ 48″ nord, 6° 26′ 20″ est | |||
Caractéristiques de l'appareil | ||||
Type d'appareil | Airbus A320-211 | |||
Compagnie | Germanwings | |||
No d'identification | D-AIPX | |||
Lieu d'origine | Aéroport Josep Tarradellas Barcelone-El Prat, Province de Barcelone, Espagne | |||
Lieu de destination | Aéroport international de Düsseldorf, Düsseldorf, Allemagne | |||
Phase | Croisière | |||
Passagers | 144 | |||
Équipage | 6 | |||
Morts | 150 (tous) | |||
Survivants | 0 | |||
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Géolocalisation sur la carte : France
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Le crash de l'A320 de Germanwings (vol 4U9525) est un accident aérien[N 1] provoqué par le suicide du copilote Andreas Lubitz, qui a volontairement précipité son avion contre une montagne dans la commune de Prads-Haute-Bléone, dans les Alpes du Sud françaises, le . Les 144 passagers et six membres d'équipage de l'Airbus A320 de la compagnie aérienne à bas prix allemande Germanwings, qui reliait Barcelone, en Espagne, à Düsseldorf, en Allemagne, sont tués sur le coup. Il s'agit du troisième plus grave accident aérien en France par le nombre de victimes.
Andreas Lubitz avait été traité pour des tendances suicidaires et déclaré « inapte au travail » par un médecin. Il avait gardé cette information, n'avait pas informé son employeur et s'était tout de même présenté au travail.
Peu de temps après avoir atteint l'altitude de croisière et alors que le commandant de bord est hors du poste de pilotage, il verrouille la porte et amorce une descente contrôlée qui se poursuit jusqu'à ce que l'avion percute un flanc de montagne.
Les autorités aéronautiques réagissent en mettant en œuvre de nouvelles réglementations qui exigent notamment la présence permanente de deux membres du personnel autorisé dans le cockpit. La règle dite des « quatre yeux », recommandée par l'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) quelques jours après l'accident, est rapidement mise en place au sein de plusieurs compagnies aériennes européennes. En 2017, Lufthansa, organisation mère de Germanwings, ainsi que d'autres compagnies aériennes abandonnent la règle, après que plusieurs syndicats de pilotes ont critiqué l'inefficacité et les potentiels effets dangereux de la mesure.
En , l'Union européenne adopte de nouvelles réglementations pour renforcer les contrôles médicaux et le soutien psychologique aux équipages. De nouvelles évaluations psychologiques sont rendues obligatoires pour les pilotes avant d'entrer dans une compagnie aérienne, les dépistages aléatoires d'alcool et de drogues sont généralisés à l'ensemble des compagnies volant dans le territoire de l'UE et des programmes de soutien renforcés aux pilotes et aux équipages sont mis en place. De plus, en réponse à une recommandation du Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA) afin de « trouver un juste équilibre entre la confidentialité du patient et la protection de la sécurité publique », l'EASA lance en un programme de « référentiel aéromédical européen » destiné à faciliter la traçabilité et le partage d'informations entre les différents acteurs de la médecine aéronautique.
L'analyse psychologique de l'auteur et le nombre de victimes pour un suicide ont eu pour aboutissement que l'acte soit requalifié en tuerie de masse par certains experts.
L'avion impliqué est un Airbus A320-211 âgé de vingt-quatre ans, immatriculé D-AIPX[BEA 1],[1],[2],[3]. Il effectue son premier vol le puis est livré à Lufthansa le [BEA 1],[1]. L'avion est loué à Germanwings, filiale de Lufthansa, pendant une année à partir de , puis retourne à la compagnie mère en [1], jusqu'à ce qu'il soit à nouveau transféré à Germanwings en [1],[BEA 1]. Au moment de l'accident, l'avion cumule 58 313 heures de vol au cours de 46 748 vols[BEA 1],[4]. Il s'agissait de l'un des plus vieux Airbus A320 de cette série encore en service[5],[6].
Le « Design Service Goal » (DSG) originel, qui donne la durée de vie de l'appareil, était à l'origine de 60 000 heures ou 48 000 vols[7],[8]. En 2012, une extension optionnelle (« Extended Service Goal » — ESG1) est approuvée, étendant la durée de service à 120 000 heures ou 60 000 vols en durcissant notamment les inspections de maintenance des appareils[9],[7],[8]. Carsten Spohr, président-directeur général du groupe Lufthansa, annonce dès le lendemain de l'accident que l'avion était « techniquement irréprochable »[10],[11]. Sa dernière inspection de maintenance date du , la veille de l'accident, où les techniciens ont effectué « une visite périodique des quatre mois et une visite « quotidienne » (daily check) effectuée au moins toutes les 72 heures »[BEA 2]. Quelques réparations mineures sont effectuées et l'avion est déclaré apte au vol[BEA 2].
Départ
L'Airbus A320 du vol Germanwings 9525 décolle de la piste 07R droite de l'aéroport de Barcelone-El Prat le à 9 h 0 UTC (10 h 0 CET), avec une vingtaine de minutes de retard[BEA 3],[12]. Il devait arriver à l'aéroport de Düsseldorf après environ une heure et demie de vol, vers 10 h 39 UTC. Le même équipage avait déjà effectué le vol aller, Düsseldorf-Barcelone, le matin même, entre 6 h 1 et 7 h 57[BEA 3].
L'avion suit la même route que le vol de la veille[13] et arrive à 9 h 27 min 20 s UTC à son altitude de croisière de 38 000 pieds (11 600 mètres)[BEA 3]. Après trente minutes de vol, les pilotes confirment les instructions du contrôle aérien français à 9 h 30, constituant la dernière communication radio de l'équipage[BEA 3].
Descente
À 9 h 30 min 8 s UTC, « le commandant de bord annonce au copilote qu’il quitte le poste de pilotage et lui demande de prendre en charge les communications radiophoniques, ce que le copilote collationne »[BEA 3]. Le copilote Andreas Lubitz prend en charge l'avion tandis que le commandant va probablement aux toilettes et se retrouve en dehors du poste de pilotage à 9 h 30 min 24 s[BEA 4],[14]. Vingt-neuf secondes plus tard, l'altitude sélectionnée sur le panneau de commande du pilote automatique « passe en une seconde de 38 000 pieds (11 600 mètres) à 100 pieds (30 mètres) », soit la plus petite valeur d'altitude disponible sur l'Airbus A320[BEA 4],[15],[16],[17]. Ainsi, l'avion passe en mode descente et le régime des moteurs passe en mode ralenti[BEA 4]. À 9 h 31, après avoir traversé la côte française près de Toulon, l'avion quitte son altitude de croisière assignée de 38 000 pieds et sans autorisation, commence à descendre rapidement[BEA 4].
À 9 h 33 min 13 s, alors que la vitesse de l’avion est de 273 nœuds (505 km/h), la vitesse sélectionnée dans le pilote automatique passe à 308 nœuds (570 km/h), entraînant une augmentation de la vitesse et du taux de descente de l'avion[BEA 4]. Au cours de la descente, ce taux varie entre 1 700 pieds/minute (518 mètres/minute) et 5 500 pieds/minute (1 675 mètres/minute), avec une moyenne d'environ 3 500 pieds/minute (1 065 mètres/minute)[BEA 4]. Ces variations sont dues aux changements réguliers de la vitesse sélectionnée dans le pilote automatique, qui passe à 288 nœuds (533 km/h) à 9 h 33 min 35 s, puis change à de multiples reprises, avant de s'arrêter sur 302 nœuds (559 km/h) à 9 h 33 min 48 s[BEA 4].
À 9 h 33 min 47 s, l'avion se trouve à une altitude de 30 000 pieds (9 144 mètres) en descente[BEA 4],[18],[19]. Le contrôleur aérien essaye d'entrer en contact avec l'équipage, mais aucune réponse ne lui parvient[BEA 4]. Les tentatives ultérieures du contrôle aérien français de contacter le vol ne reçoivent aucune réponse[BEA 4],[14]. Trente-six secondes plus tard, la vitesse sélectionnée augmente jusqu'à 323 nœuds (598 km/h)[BEA 4].
À 9 h 34 min 31 s, quatre minutes et sept secondes après la sortie du commandant de bord, « le signal sonore de demande d’accès au poste de pilotage est enregistré pendant une seconde »[BEA 5]. Environ seize secondes plus tard, l'avion se trouve à une altitude de 25 000 pieds (7 620 mètres)[BEA 4]. À 9 h 35 min 3 s, la vitesse sélectionnée passe à 350 nœuds (648 km/h) et l'avion se stabilise rapidement autour de cette vitesse[BEA 4]. La descente s'effectue par temps clair, avec une visibilité supérieure à dix kilomètres et peu de nuages présents dans la zone[BEA 6],[20],[21],[22].
Dernières minutes
Lors des dernières minutes du vol, l'équipage tente à plusieurs reprises de communiquer avec le cockpit, mais les appels restent sans réponse[BEA 4],[23],[24]. De plus, « des bruits similaires à ceux d’une personne tapant à la porte du poste de pilotage » ainsi que des voix demandant l'ouverture de la porte sont entendus sur l'enregistreur phonique (CVR) à plusieurs reprises[BEA 7].
À partir de 9 h 39 min 30 s, pendant près d'une minute, « des bruits similaires à des coups violents portés sur la porte du cockpit sont enregistrés »[BEA 7]. Une minute plus tard, l'alarme de l’avertisseur de proximité du sol (GPWS) indique que l'appareil se rapproche dangereusement du relief[BEA 7]. Dans le même temps, d'autres alarmes se déclenchent alors que l'avion se rapproche du sol[BEA 7].
Le contact radar est perdu à 9 h 40 min 47 s à une altitude de 6 175 pieds (1 880 mètres) et à près de 700 km/h[25],[26],[24],[27]. L'avion s'écrase à 9 h 41 min 6 s contre une montagne dans la commune reculée de Prads-Haute-Bléone, à environ quatre-vingt-cinq kilomètres au nord-ouest de Nice, dix minutes et quarante-deux secondes après la sortie du commandant de bord du poste de pilotage[BEA 8]. Une station sismologique du réseau Sismalp, l'Observatoire de Grenoble, située à douze kilomètres du site de l'accident, enregistre un événement sismique associé à l'impact[28]. À 9 h 48, un avion militaire français Mirage 2000 est envoyé de la base aérienne d'Orange-Caritat pour chercher la trace de l'avion[BEA 9]. Il arrive sur la zone où a été signalé l'Airbus A320 moins de quinze minutes plus tard et survole la zone de l'accident à 10 h 1[BEA 9].
Il s'agit de l'accident aérien le plus meurtrier en France depuis celui du vol Inex-Adria Aviopromet 1308, dans lequel 180 personnes sont mortes le , et le troisième désastre aérien français le plus meurtrier de tous les temps, derrière le vol 1308 et le vol Turkish Airlines 981, le [29]. Il s'agit du premier accident majeur d'un avion de ligne en France depuis celui du Concorde au décollage de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle le [29].
Lieu de l'accident
L'Airbus A320 s'écrase à environ 1 550 mètres d'altitude dans le massif des Trois-Évêchés des Alpes françaises, près du col de Mariaud, dans une zone connue sous le nom de ravin du Rosé, sur le territoire de la commune de Prads-Haute-Bléone dans le département des Alpes-de-Haute-Provence (04)[BEA 10],[30],[31]. Il s'écrase sur le côté sud de la tête du Travers, un pic mineur dans le bas versant ouest de la tête de l'Estrop, tuant sur le coup toutes les personnes à bord[32],[33],[BEA 11].
L'avion touche un talus, « où la végétation a été arrachée, des troncs ont été déracinés, des branches d’arbres ont été rompues et le sol a été labouré », avant l'impact final contre un flanc de montagne abrupt[BEA 12],[34], constitué principalement de marnes noires, ravinées et friables[35]. Le signal détecté par la station sismologique Sismalp, située à douze kilomètres, est peu énergétique, ce qui est probablement à mettre en relation avec la sédimentation très friable du relief[28],[36]. En effet, seule une infime fraction de l'énergie cinétique de l'appareil (de l'ordre de 0,03 %) a été convertie en énergie sismique[28]. Le site de l'accident se trouve à environ vingt kilomètres à l'ouest du mont Cimet, où le vol Air France 178 s'était écrasé en 1953[37],[38],[39].
Médias externes | |
Images | |
Photographie d'un débris montrant l'immatriculation de l'avion sur le relief, sur Der Spiegel. | |
Vidéos | |
« Crash A320: des débris éparpillés en zone escarpée » sur la chaîne YouTube de l'AFP (Images Ministère de l'Intérieur). |
L'avion se désintègre à l'impact, réduit à l'état de petits débris éparpillés sur une surface de quelques hectares, les plus gros morceaux de l'épave « mesurent environ 3 à 4 mètres de long »[BEA 10],[40],[36].
La Gendarmerie et la Sécurité civile envoient rapidement des hélicoptères pour localiser l'épave[41],[42]. Un hélicoptère se pose près du lieu de l'accident et son personnel confirme qu'il n'y a aucun survivant[43],[44]. L'équipe de recherche et de sauvetage signale que le champ de débris couvre environ 2 km2[45].
Recherche aérienne et accès au site
Les contrôleurs aériens du centre de contrôle régional d'Aix-en-Provence, constatant la descente non autorisée et la perte de contact radio avec l'avion, contactent les autorités militaires qui déclenchent le décollage d'un Mirage 2000 de la base d'Orange mais celui-ci n'arrive sur place qu'après l'écrasement[46],[47]. Un hélicoptère de la Gendarmerie et un avion léger se trouvant en vol non loin de la zone complètent le premier dispositif d'urgence[21],[47],[36]. Des hélicoptères de l’Armée de l’air, de la Gendarmerie et de la Sécurité civile sont envoyés à leur tour et parviennent sur le site après 11 heures[48],[36]. Les autorités annoncent rapidement que les débris de l'avion ont été localisés et sont dispersés sur une zone étendue et difficile d'accès[49],[50],[51].
Image externe | |
Photographie des secours sur le lieu de l'accident, où les petits morceaux de débris jonchent le sol, sur GQ. | |
Le site du crash n'est desservi par aucune route, et les secours ne peuvent s'y rendre qu'à pied ou par hélicoptère[50]. Ces conditions, ainsi que la nature très escarpée du terrain, rendent difficile l'intervention des secours et des enquêteurs[52]. Des moyens aériens importants sont mis en œuvre[53] et permettent notamment de sécuriser les lieux pour rendre possible le travail d'enquête[54],[55]. Un chemin est établi en urgence et, à partir du , les secours peuvent se rendre sur place avec des véhicules terrestres, depuis la commune voisine du Vernet[56],[57]. Débutées le , les opérations de ramassage des débris sur le relief se terminent onze jours plus tard, le , après leur rapatriement dans un hangar à Seyne-les-Alpes[58],[59].
Moyens engagés
Les moyens de secours, d'assistance et de sécurité déployés sont importants et comprennent notamment près de 380 sapeurs-pompiers mobilisés sur la zone, plus de 300 gendarmes dont des militaires du peloton de gendarmerie de haute montagne de Jausiers (Alpes-de-Haute-Provence) et de l'Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN)[60], ainsi que plusieurs dizaines d'hélicoptères des forces aériennes de la Gendarmerie nationale, de l'Armée de l'air et de la Sécurité civile[41],[61],[55],[62]. Des forces des Compagnies républicaines de sécurité (CRS), du service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR) et de l'établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS) sont également rapidement présentes sur place[41]. De plus, un détachement du 4e régiment de chasseurs, basé à Gap (Hautes-Alpes), est également dépêché sur les lieux afin de sécuriser la zone[63].
Dès la mi-journée du , le président de la République française, François Hollande, ainsi que le secrétaire d'État aux Transports, Alain Vidalies, annoncent qu'il n'y a aucun survivant[64],[43]. Un poste de commandement (PC) est installé à Seyne-les-Alpes, à quelques kilomètres du lieu de l'accident, où le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve ainsi que la ministre de l'Écologie Ségolène Royal se rendent le jour même[65],[63],[66],[67]. Dans le même temps, une cellule de crise interministérielle se forme au palais de l'Élysée afin de coordonner les secours avec la présence du président de la République, du Premier ministre Manuel Valls et du roi d'Espagne Felipe VI, alors en visite d'État de trois jours en France[68],[67]. Le lendemain de l'accident, François Hollande se rend sur place avec la chancelière fédérale d'Allemagne, Angela Merkel, et Mariano Rajoy, président du gouvernement d'Espagne[69],[70],[71].
Angela Merkel déclare le : « C'est un crime qui a été perpétré contre les victimes, leurs familles et leurs proches »[72],[73]. Le roi d'Espagne Felipe VI et la reine Letizia présentent depuis la cour du palais de l'Élysée leurs condoléances pour les victimes, dont cinquante-et-une sont espagnoles[74],[75],[76]. Bodo Klimpel, maire de la ville d'Haltern am See en Allemagne, réagissant à la mort de seize étudiants et deux enseignants originaires de la ville, déclare que les gens sont en « état de choc »[77],[78],[79],[80].
Peu après l'accident, le pape François déclare « s’associer au deuil des familles » et évoque la mémoire des victimes de l'accident aérien au cours de la prière de l’angélus du dimanche des Rameaux[81]. Le , une messe célébrée par Jean-Philippe Nault à la cathédrale Saint-Jérôme de Digne en hommage aux victimes réunit plus de cinq cents fidèles[82].
Le PDG de Lufthansa, Carsten Spohr, se rend sur les lieux de l'accident début avril et déclare qu'il s'agit du « jour le plus sombre pour Lufthansa dans ses soixante ans d'histoire »[83],[84],[85]. Plusieurs vols de Germanwings sont annulés les 24 et en raison du chagrin des pilotes à la suite de la perte de leurs collègues[86],[87],[88]. La compagnie aérienne retire le numéro de vol 4U9525, le changeant en 4U9441, le numéro du vol aller passant de 4U9524 à 4U9440[89].