Yapou, bétail humain
roman de Shōzō Numa / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Yapou, bétail humain (家畜人ヤプー, Kachikujin yapū?) est le roman d'un auteur mystérieux, Shōzō Numa (沼 正三, Numa Shōzō?). Le roman est une satire grinçante du Japon de l’après-guerre essayant de liquider les désillusions engendrées par la reddition sans condition du pays en 1945.
Ce roman « politique » ou « idéologique », selon Yukio Mishima, est à la fois la représentation d’un « désenchantement du monde » et de son « réenchantement » tragicomique sous la forme d’une science-fiction fonctionnant sur le modèle de la dystopie (contre-utopie). Le roman cherche à montrer que la « culture japonaise » n’est qu’un « don » ou une construction (des Occidentaux ?) en vue de « domestiquer » les Japonais. Yapou, bétail humain opère une déconstruction parodique du « fantasme » de l’Occident pour le Japon, de cet « étrange objet de désir » que reste le « Japon » pour l’Occident. Ce rapport est décrit d’un point de vue « japonais », celui de l’auteur mystérieux de ce roman, hanté, traumatisé, charmé par la défaite de 1945, qui n’hésite pas à pousser l’autodérision jusqu’au masochisme.