ZAD de Notre-Dame-des-Landes
zone à défendre constitué contre le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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La ZAD de Notre-Dame-des-Landes (où ZAD signifie « zone à défendre ») est une expérimentation sociale montée dans les années 2010 par les opposants au projet d'aéroport du Grand Ouest, à Notre-Dame-des-Landes, en Loire-Atlantique, en France. Ses occupants souhaitent défendre une zone humide préservée, à l'origine de plusieurs rivières : bassins versants du Gesvres, du Hocmard et de l'Isac. Ils s'opposent au projet d'aéroport considéré comme un « grand projet inutile et imposé ». L'expression Zone à Défendre est un détournement du terme Zone d'aménagement différé (ZAD) utilisé par l'administration.
Si l'opposition à ce projet d'aménagement du territoire se manifeste dès les années 1970, c'est avec la relance du projet dans les années 2000 que se structure la lutte contre l'aéroport. La ZAD naît lorsque les habitants locaux sont rejoints à partir de 2009 par des militants à la suite d'un appel international lancé pour occuper les lieux.
En octobre 2012, l'opération César est menée par les forces de l'ordre pour expulser la ZAD. Pendant plusieurs mois, les occupants, rejoints par de nombreux militants, s'opposent à la police et à l'armée, des bâtiments sont successivement détruits et reconstruits et d'importantes manifestations ont lieu. Finalement, en avril 2013, policiers et militaires quittent les lieux.
La ZAD devient une zone d'expérimentation anti-capitaliste et anti-autoritaire, une nouvelle façon d'habiter le territoire et de faire société. Une pluralité d'activités sont mises en place, notamment d'agriculture vivrière.
En janvier 2018, le gouvernement Édouard Philippe abandonne le projet d'aéroport et propose une régularisation des habitants à travers la signature de baux ruraux. Quelques mois plus tard, les forces de l'ordre procèdent à l'évacuation des habitants de la ZAD qui ont refusé la régularisation.