Élection présidentielle de 2018 en république démocratique du Congo
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L'élection présidentielle congolaise de 2018 a lieu le [1] en république démocratique du Congo (RDC) en même temps que des législatives et les provinciales. Reportée à plusieurs reprises depuis 2016, cette élection donne un successeur à Joseph Kabila, qui occupe le poste de président de la république démocratique du Congo depuis 2001.
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Élection présidentielle de 2018 en république démocratique du Congo | ||||||||||||||
Corps électoral et résultats | ||||||||||||||
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Inscrits | 38 542 138 | |||||||||||||
Votants | 18 329 318 | |||||||||||||
47,56 % 11,3 | ||||||||||||||
Blancs et nuls | 386 946 | |||||||||||||
Félix Tshisekedi – Coalition Cap pour le changement | ||||||||||||||
Voix | 7 051 013 | |||||||||||||
38,57 % |
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Martin Fayulu – Coalition Lamuka | ||||||||||||||
Voix | 6 366 732 | |||||||||||||
34,83 % |
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Emmanuel Ramazani Shadary – Coalition Front commun pour le Congo | ||||||||||||||
Voix | 4 357 359 | |||||||||||||
23,84 % |
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Président de la République | ||||||||||||||
Sortant | Élu | |||||||||||||
Joseph Kabila PPRD |
Félix Tshisekedi UDPS | |||||||||||||
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La campagne est dominée par l'affrontement entre trois candidats : Emmanuel Ramazani Shadary, dauphin désigné de Joseph Kabila, Félix Tshisekedi, fils du candidat malheureux au second tour de la présidentielle précédente Étienne Tshisekedi, ainsi que le candidat commun d'une partie de l'opposition, Martin Fayulu.
Avec un peu plus de 38 % des suffrages selon les résultats officiels, Félix Tshisekedi devance Martin Fayulu, qui en recueille près de 35 %. Emmanuel Ramazani Shadary, candidat du parti du président sortant termine sur la troisième marche du podium avec 23 %[2].
Dès l'annonce des résultats, ceux-ci sont vivement contestés par Martin Fayulu, la Conférence épiscopale nationale du Congo annonçant par ailleurs que ces derniers ne correspondent pas aux résultats collectés par ses 40 000 observateurs sur le terrain. Une fuite de documents de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) vient le corréler ces affirmations. Entre-temps, les résultats des législatives sont proclamés en avance, donnant une très large majorité des deux tiers des sièges de l'assemblée à la coalition du gouvernement sortant, le Front commun pour le Congo, augurant une cohabitation rendant en partie caduque l'alternance.
Le gouvernement est accusé d'avoir, devant l'impossibilité de faire élire son candidat, choisi de faire gagner le candidat de l'opposition le moins hostile au régime. Un accord aurait ainsi été conclu entre Tshisekedi et Kabila, attribuant au premier la présidence, et au second le contrôle du gouvernement et de plusieurs secteurs régaliens via une mainmise sur l'Assemblée nationale et celles provinciales. Le contrôle de ces dernières, dont les membres procèdent à l'élection trois mois plus tard d'un Sénat acquis au président sortant permet à Joseph Kabila, sénateur à vie, de conserver une grande partie du pouvoir.
En , après rejet des recours, Felix Tshisekedi est proclamé vainqueur de l'élection présidentielle par la Cour constitutionnelle, et prête serment. Il devient ainsi le cinquième président du pays, et le premier à accéder au pouvoir par le biais d'une alternance pacifique.