Ahmed Néjib Chebbi
homme politique tunisien / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Ahmed Néjib Chebbi (arabe : أحمد نجيب الشابي), ou simplement Néjib Chebbi, également orthographié Ahmed Néjib Chabbi, né le à Tunis, est un avocat et homme politique tunisien.
Ahmed Néjib Chebbi | |
Ahmed Néjib Chebbi le 28 janvier 2012. | |
Fonctions | |
---|---|
Constituant de la deuxième circonscription de Tunis | |
– (3 ans et 10 jours) |
|
Élection | 23 octobre 2011 |
Ministre tunisien du Développement régional et local | |
– (1 mois et 18 jours) |
|
Président | Fouad Mebazaa (intérim) |
Premier ministre | Mohamed Ghannouchi |
Gouvernement | Ghannouchi II |
Prédécesseur | Ahmed Friaâ (Développement local) |
Successeur | Abderrazak Zouari |
Secrétaire général du Rassemblement socialiste progressiste / Parti démocrate progressiste | |
– (23 ans et 12 jours) |
|
Prédécesseur | Fondation du parti |
Successeur | Maya Jribi |
Biographie | |
Date de naissance | (79 ans) |
Lieu de naissance | Tunis, Tunisie |
Nationalité | tunisienne |
Parti politique | Parti démocrate progressiste/Al Joumhouri, Mouvement démocrate puis Al Amal |
Fratrie | Issam Chebbi |
Conjoint | Safia Mestiri[1] |
Profession | Avocat |
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Militant de gauche et figure de l'opposition au régime de Zine el-Abidine Ben Ali, il participe en 1983 à la fondation du Rassemblement socialiste progressiste, l'un des partis politiques créés à la suite des élections législatives de 1981 puis légalisés après le .
Il dirige le parti prenant par la suite le nom de Parti démocrate progressiste (PDP). En 2006, après 23 ans passés à la tête de la formation, il cède son poste de secrétaire général à Maya Jribi, la première femme à occuper une telle fonction en Tunisie.
En 2009, il tente de se présenter à l'élection présidentielle malgré le fait qu'il ne remplisse pas les critères fixés à l'occasion du scrutin. Un mois avant le dépôt officiel des candidatures, il annonce renoncer, en dénonçant ce qu'il considère comme un scrutin faussé.
Après la chute de Ben Ali, le , il est pour quelques semaines ministre du Développement régional et local au sein du nouveau gouvernement[2], puis membre de l'assemblée constituante.
Le , dans le contexte de la crise politique, il annonce la formation d'un Front de salut national composé de partis et mouvements tels que Ennahdha, Au cœur de la Tunisie, la Coalition de la dignité, Hizb el-Harak, Al Amal ainsi que des groupes de « citoyens contre le coup d'État » pour s'opposer au président Kaïs Saïed[3],[4].