Guerre contre le terrorisme
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La « guerre contre le terrorisme » ou « guerre contre la terreur » (« War on Terrorism », « War on Terror » ou « Global War on Terror », GWOT) est le nom donné par l’administration américaine du président George W. Bush à ses campagnes militaires faites en réplique aux attentats du 11 septembre 2001. Ce terme n'est plus employé dans l'administration américaine depuis l'entrée en fonction de l'administration Obama en 2009[2].
Cet article concerne une guerre en cours.
Ces informations peuvent manquer de recul, ne pas prendre en compte des développements récents ou changer à mesure que les combats progressent. Le titre lui-même peut être provisoire.
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Date |
– en cours (22 ans, 7 mois et 16 jours) |
---|---|
Lieu | Asie, Afrique, Europe et Amérique du Nord |
Casus belli |
• Attentats du 11 septembre 2001 • Propagation du Wahhabisme pendant la Seconde guerre de Tchétchénie • Refus du gouvernement taliban de livrer Oussama Ben Laden. |
Issue | En cours |
États-Unis Russie France Royaume-Uni Irak Iran Afghanistan (2004-2021) Soutenus par: OTAN Union européenne Ligue arabe OTSC |
Afghanistan (2001) Talibans (2001-2021) Al-Qaïda Émirat du Caucase (2007-2017) État islamique (Depuis 2013) |
Total (Selon Costs of War) :
au moins 4,5 millions de morts (dont 3,6 à 3,7 millions de « causes indirectes »)[1]
au moins 7,4 millions de réfugiés[1]
au moins 30,4 millions de déplacés internes[1]
Batailles
Conflits et opérations terminés
- Guerre civile algérienne
- Guerre d'Afghanistan (1992-1996)
- Opération Raisins de la colère
- Guerre d'Afghanistan (1996-2001)
- Seconde intifada
- Guerre d'Afghanistan (2001-2021)
- Crise de la vallée de Pankissi
- Guerre d'Irak
- Opération Arc-en-ciel
- Guerre du Saada
- Opération Jours de pénitence
- Opération Pluies d'été
- Conflit israélo-libanais de 2006
- Guerre de Gaza de 2008-2009
- Conflit au Liban (2011-2017)
- Confrontation israélo-palestinienne de 2011
- Confrontation entre Israël et la bande de Gaza en 2012
- Guerre de Gaza de 2012
- Opération Serval
- Seconde guerre civile irakienne
- Deuxième guerre civile libyenne
- Guerre de Gaza de 2014
- Regain de violence entre Israël et la Palestine
Conflits et opérations en cours
- Troubles dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang
- Insurrection moro aux Philippines
- Insurrection au Jammu-et-Cachemire
- Guerre civile somalienne
- Insurrection djihadiste au Yémen
- Guérilla en Ciscaucasie
- Guerre du Sahel
- Insurrection islamiste au Pakistan
- Insurrection houthiste au Yémen
- Guerre civile somalienne (depuis 2006)
- Insurrection de Boko Haram
- Insurrection du Sinaï
- Guerre civile syrienne
- Intervention militaire du Kenya en Somalie
- Insurrection djihadiste en Tunisie
- Guerre du Mali
- Guerre civile yéménite
- Opération Barkhane
- Opérations aériennes de la coalition internationale en Syrie
- Coalition internationale en Irak et en Syrie
- Intervention militaire de la Russie en Syrie
- Insurrection djihadiste au Burkina Faso
- Insurrection djihadiste au Mozambique
La notion, déjà utilisée au début de la présidence Reagan[3], refait surface dès la présidence de Bill Clinton confrontée à la montée du terrorisme international[4],[5],[6] et sous forme de recommandations alarmantes émises dès le mois de juin 2000 qui évoquent déjà les menaces et le scénario qui devaient se concrétiser l'année suivante[7].
Le terme de « Guerre contre le terrorisme » est cependant critiqué pour son non-sens sémantique ; le terrorisme n'étant pas une entité mais un mode d'action[8].
La « guerre contre le terrorisme » consiste en plusieurs actions policières, politiques et militaires du gouvernement des États-Unis, appuyé par différents alliés dont l’OTAN, contre différentes organisations liées au terrorisme islamiste, en premier lieu desquelles Al-Qaïda. Ces opérations antiterroristes sont appuyées par une coordination au niveau de l’ONU[9] de divers comités créés par le Conseil de sécurité des Nations unies, qui par la résolution 1373 du oblige tous les États membres de l'ONU à prendre des mesures législatives contre le terrorisme.
Cette campagne se démarque de la lutte antiterroriste traditionnelle par des actions militaires de grande ampleur à l’étranger, un interventionnisme actif, le fait qu'elle s'oppose non à un État (définition d'une guerre en droit international public) mais à des groupes non étatiques (Al-Qaïda en premier lieu), et qu'elle n'ait pas de terme défini, ce qui a conduit un certain nombre de commentateurs à critiquer la mise en place d'un « état d'exception permanent »[Qui ?]. Elle débouche sur la théorisation du concept de « guerres préventives » contre les États accusés d’abriter des groupes terroristes ou susceptibles de leur fournir des « armes de destruction massive », cause de l'invasion de l'Irak en 2003 qui s'est juxtaposée à la guerre d'Afghanistan entamée dès . Outre une lutte directe (démantèlement des cellules terroristes, la destruction des camps d’entraînement, etc.), la guerre contre le terrorisme signifie aussi des enquêtes et les pressions sur les gouvernements, organisations et personnes soutenant les organisations terroristes, et le gel des avoirs soupçonnés d’appartenir ou de servir à des groupes terroristes. Elle comprend aussi les aides financières aux pays participant à la lutte contre le terrorisme, l’accroissement de la coopération policière internationale ainsi que de la coopération entre services de renseignement (mise en place d'Alliance Base, dont le siège est à Paris), les tentatives de réorganisation politique du Moyen-Orient décidée par l'administration Bush (projet du « Grand Moyen-Orient » porté par les néoconservateurs)[10].
L'ONG Amnesty International a recensé et dénoncé des centaines de cas de torture et d’autres graves violations des droits humains (camp de Guantánamo, extraordinary renditions, sites noirs de la CIA, etc.) commis dans le cadre de cette nouvelle politique[11].