Joseph-Olindo Gratton
sculpteur canadien / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Joseph-Olindo Gratton?
Résumez cet article pour un enfant de 10 ans
Pour les articles homonymes, voir Gratton.
Joseph-Olindo Gratton, né le à Sainte-Thérèse de Blainville et mort le à est un sculpteur, un ébéniste et un statuaire québécois[1].
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activité |
Natif de Sainte-Thérèse-de-Blainville, il fait ses études classiques au Petit séminaire de Sainte-Thérèse à partir de 1869[2].
Il opte ensuite pour une carrière industrielle à Montréal et s'inscrit à l'école normale Jacques-Cartier en 1872. Gratton a pour maîtres le sculpteur Charles Dauphin et l'architecte Napoléon Bourassa[3]. Il enseigne le modelage et la sculpture à l’école du Conseil des arts et manufactures de la Province de Québec. Parmi ses élèves figurent Alexandre Carli, Jules Leprohon, Elzéar Soucy, Cléophas Soucy et Alfred Laliberté[3].
Gratton assiste Louis-Philippe Hébert depuis 1881[4]. Associé à Philippe Laperle[5] de 1888 à 1891, il devient sculpteur en son propre nom et fabrique deux anges de bois à la chapelle Notre-Dame du Sacré-Cœur. Son Ecce Homo guide l'entrée de la chapelle jusqu'en 1978 lorsqu'un feu cause des dommages.
Gratton exécute plus de trois cents ouvrages entre 1877 et 1939. Il a notamment sculpté les statues de la basilique-cathédrale Marie-Reine-du-Monde de 1892 à 1898[6]. Dans ses sculptures, Gratton emploie le bronze et le cuivre.
Il revient à Sainte-Thérèse en 1901 et continue à sculpter des anges. Son statut s'améliore après la Première Guerre mondiale et il réalise d'autres œuvres pour les églises des Laurentides et de Montréal. Ses dernières réalisations ont lieu de 1936 à 1938 et il meurt en 1941.