Joseph du Chesne
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Quercetanus
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médicale aux universités de Montpellier et Bâle |
Activités |
Joseph du Chesne, (en latin Josephus Quercetanus), sieur de la Violette, est un chimiste, médecin, écrivain et diplomate français né en 1546 à Lectoure en Armagnac, mort le à Paris[1].
Fuyant la persécution des huguenots, il voyage et séjourne en Allemagne et en Suisse, où il découvre une réinterprétation de la médecine paracelsienne qui le séduit et à laquelle il se forme. Revenu à Paris après le couronnement d'Henri IV, il obtiendra le titre de médecin ordinaire du roi et se fera le champion d'une forme modérée du paracelsisme, loin du militantisme des premiers partisans allemands[2].
Il est le plus illustre représentant français de la médecine paracelsienne, à une époque où la confrontation entre médecins humanistes et médecins paracelsiens faisait rage. Bien connu par ses affrontements avec les médecins galénistes, Joseph du Chesne est toutefois le premier paracelsien français à adopter un ton conciliateur, cherchant à ne garder de l’abondante œuvre théologico-médicale de Paracelse, très largement marquée par la magie et le surnaturel, que les éléments porteurs d’innovations intéressantes, susceptibles d'être intégrés à la médecine défendue par l'École. Il ne se présente donc pas comme un fidèle disciple de Paracelse mais plutôt comme partisan d'un renouveau de la médecine galénique, enrichie par la pharmacopée (al)chimique de ce qu'il appelle la « médecine hermétique »[n 1].
Dans Le Grand Miroir du Monde (1587, 1593), il expose sa théorie des Trois principes et deux éléments, qui sera reprise par pratiquement tous les chimistes du XVIIe siècle[3].