Henriette Campan
éducatrice et mémorialiste française, lectrice des filles de Louis XV / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Jeanne-Louise-Henriette Campan, née Henriette Genet le à Paris et morte le à Mantes, est une éducatrice française, particulièrement connue en raison de sa présence à la cour de France pendant plus de deux décennies, principalement auprès de la dauphine, puis reine Marie-Antoinette.
Versailles, musée de l’Histoire de France.
Nom de naissance | Jeanne-Louise-Henriette Genet |
---|---|
Naissance |
Paris (France) |
Décès |
(à 69 ans) Mantes (France) |
Nationalité | française |
Profession |
Lectrice Femme de chambre Éducatrice |
Ascendants |
Edme-Jacques Genet (père) Marie-Anne-Louise Cardon (mère) |
Conjoint |
Pierre-Dominique-François Berthollet, dit Campan |
Descendants |
Henri Campan |
Échappant de justesse à la Terreur sous la Révolution, elle fonde avec succès une institution privée pour jeunes filles quelques jours après la chute de Robespierre (27 juillet 1794). Puis, en 1805, Napoléon Ier la place à la tête de la maison d'éducation de la Légion d'honneur, à Écouen. Privée de cet emploi par la Restauration, elle est considérée comme trop proche de la famille Bonaparte pour revenir en grâce à la cour de Louis XVIII.
Cette femme distinguée s’attachait surtout, dans l’éducation des femmes, à former des mères de famille. Elle a également œuvré, comme surintendante de la maison d'Écouen, à former de futures enseignantes, souhaitant même établir Écouen comme une « université des femmes »[1]