Entre le IVesiècle et le XVIesiècle, le territoire fait partie de plusieurs empires puissants de l'Afrique de l'Ouest, dont l'empire du Ghana, l'empire du Mali et l'Empire songhaï qui dominaient le commerce transsaharien de l'époque. Pendant le partage européen de l'Afrique du XIXesiècle, le territoire est colonisé par l'Empire colonial français sous le nom de Soudan français. Le Soudan forme en 1959 avec le Sénégal la fédération du Mali qui devient indépendante le . Durant l’été 1960, le Sénégal se retire de la fédération le 20 août puis la République soudanaise, seule membre restante de la fédération, en fait officiellement de même le mois suivant le 22 septembre en se renommant «république du Mali» et en conservant ainsi le nom «Mali» de la fédération. Les premières décennies suivant l'indépendance sont marquées par les dictatures aux partis uniques de Modibo Keïta de 1960 à 1968, puis de Moussa Traoré de 1968 à 1991. La démocratie et le multipartisme ne sont instaurés qu'en 1992 après le renversement de ce dernier par un coup d'État. En 2012, des groupes armés séparatistes et djihadistes s'emparent du nord du pays avant de lancer une offensive en direction de la capitale, provoquant un coup d'État. Le Mali demande alors l'intervention militaire de la France ainsi que de plusieurs pays africains dans le cadre de la MISMA. Les groupes armés sont rapidement repoussés, puis vaincus militairement lors de la bataille du Tigharghâr. Une partie des combattants bascule alors vers le terrorisme, commettant des attentats à travers tout le pays, ce qui suscite un important mécontentement au sein de la population malienne. L'intégrité territoriale malienne est rétablie de même que la démocratie en 2013 mais cette dernière prend fin avec les coups d'État de 2020 et 2021 aboutissant à l'instauration d'une dictature militaire pro-russe sur fond de multiplication des attentats.
Le Mali se situe par 17° de latitude nord et 4° de longitude ouest. Plus précisément, son territoire est compris entre 10° et 25° de latitude nord et entre 4° et 12° de longitude ouest. Le pays possède des frontières communes avec la Mauritanie, l'Algérie, le Niger, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée et le Sénégal.
La géologie du Mali offre une grande variété de roches: les couches d'âges archéen et paléoprotérozoïque forment le socle d'une grande partie de l'ouest et du centre du pays; la moitié nord est recouverte par les sédiments du bassin de Taoudeni, au centre du craton d'Afrique de l'Ouest: ce sont principalement des sédiments accumulés entre le Néoprotérozoïque et le Cambrien inférieur (reconnaissables par la triade tillites, craie à barite et chaille) d'une part, et des sédiments du Phanérozoïque d'autre part.
Le Mali, avec ses 1 241 238 kilomètres carrés, est le plus vaste État d'Afrique de l'Ouest après le Niger. Le relief est peu accentué et le point culminant du pays est le mont Hombori Tondo (1 155 m).
Les plaines alluviales, très vastes, sont toutefois dominées par quelques plateaux calcaires et de grès (plateaux mandingues et dogon).
Le Mali est traversé par deux grands fleuves: le Niger (parcourant le pays sur 4 200 km) et le Sénégal.
Climat
Le pays possède trois zones climatiques:
les deux tiers nord du pays, entièrement désertiques, appartiennent au Sahara méridional, avec des précipitations annuelles inférieures à 127 mm. Cette région est traversée par des nomades avec leurs troupeaux;
dans le centre, la région sahélienne, relativement sèche (aux pluies tropicales relativement insuffisantes), est couverte de steppe remplacée progressivement vers le sud par la savane. La vallée du Niger est cultivée grâce à certains travaux de mise en valeur: on y trouve du riz, du coton, du karité (appellation en langue soninké), de l'arachide, du mil, du sorgho. Une vaste étendue dans le centre du Mali est constituée de marécages, dus aux nombreux bras du Niger;
la région soudanaise est une zone avec des précipitations de 1 400 mm par an et des températures moyennes comprises entre 24°C et 32°C. Elle est, dans sa partie nord, couverte de savane devenant de plus en plus dense et se transformant progressivement en forêt vers le sud.
Le Mali, pays dont la population est encore essentiellement rurale, connaît une urbanisation croissante. La population urbaine est estimée à 20 933 072 d'habitants en 2020.
Le pays compte une densité de 16,79 hab./km2. La majorité de la population est constituée de jeunes[précisionnécessaire]. La plus grande part de la population étant essentiellement rurale, sa densité, très variable, passe de 90 hab./km2 dans le delta central du Niger à moins de 5 hab./km2 dans la région saharienne du Nord.
Le réseau routier du Mali représentait en 2000 un linéaire de 18 560 km, dont 4 450 km de chaussées à structure renforcée. Cela représente une densité de 27,9 km de route pour 1 000 km2, ce qui reflète la faible densité de population du pays, mais aussi une répartition très inégale: plus de 17% de la population bénéficie d'une route à moins de 2 km, mais les routes sont très rares au nord du pays.
Le transport ferroviaire relie la capitale du Mali à celle du Sénégal, Dakar, sur 1 248 km. Hérité de la colonisation, Transrail, autrefois appelé Régie des chemins de fer du Mali (actuellement hors service), a été construit par les colons dans le but de faciliter les interventions militaires du Sénégal vers le fleuve Niger et inversement en cas d'émeute. Surtout, il facilite le transport des matières premières vers l'Europe. Une rénovation effectuée par la China Railway Construction Corporation International est à l'étude depuis 2015[11]. En 2018, les trains ont cessé de fonctionné, faute d'argent[12].
Le transport fluvial est marqué par sa saisonnalité à cause de la présence des chutes et des cataractes le long des cours d'eau. Il est assuré par deux bateaux: Kankou Moussa et Général Soumaré, qui relient Koulikoro à Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao.
Le transport aérien se caractérise non seulement par la présence de plusieurs aéroports internationaux tels que ceux de Bamako, Mopti, Gao ou Tombouctou, et d'aérodromes; mais aussi par la fréquentation de ceux-ci par beaucoup de compagnies aériennes: Air France, Royal Air Maroc, Tunisair, Air Algérie, Ethiopian Airlines, Air Mali, Air Burkina, Air Ivoire,etc. Le pays possède Sky Mali, une compagnie nationale privée qui reprend le flambeau de l'ancienne compagnie nationale Air Mali.
Toponymie
La république du Mali tient son nom de l'ancien empire du Mali fondé par Soundiata Keïta au XIIIesiècle et qui a connu son apogée au XIVesiècle.
En 1959, les deux colonies françaises du Soudan français et du Sénégal fondent la fédération du Mali qui obtient son indépendance le . La fédération éclate deux mois plus tard avec le départ des Sénégalais le 20 août. Le , les Soudanais conduits par Modibo Keïta proclament à leur tour leur indépendance en dehors de la fédération du Mali dont ils conservent le nom pour leur nouveau pays (république du Mali); cette proclamation vaut surtout reconnaissance de l'indépendance sénégalaise proclamée le mois précédent puisque la fédération du Mali ne comptait plus que le seul Soudan.
Cinq empires ou royaumes importants s'y succédèrent: l'empire du Ghana, l'empire du Mali, l'Empire songhaï, le royaume bambara de Ségou et l'empire peul du Macina. Son économie reposait sur l'agriculture, l'élevage et le commerce transsaharien avec les peuples d'Afrique du Nord intéressés par l'or, le sel et les esclaves mais aussi la culture. À son apogée, l'Empire s'étendait de l'Atlantique au Nigeria et du Nord de la Côte d'Ivoire au Sahara.
La conquête coloniale à partir de la colonie du Sénégal s'est effectuée lentement et les entités progressivement annexées ont été regroupées sous l'appellation Haut-Fleuve, territoire placé sous commandement militaire avec pour chef-lieu Kayes et dirigé par un commandant supérieur. Par décret du , le Haut-Fleuve devient une entité administrative autonome de la colonie du Sénégal sous le nom de Soudan français. Son premier titulaire, le chef de bataillon Louis Archinard, qui succède à Galliéni le , en devient véritablement le premier commandant supérieur. Par décret du , le commandant supérieur exerce la tutelle sur les services administratifs. Par décret du , le Soudan français devient une colonie autonome et Archinard, promu lieutenant-colonel en , en devient le premier gouverneur et accède au grade de colonel en .
Lors du référendum du , les électeurs du Soudan français votent massivement (97%) en faveur de la création de la République soudanaise au sein de la Communauté française. Le 4 avril 1959, le Sénégal et la République soudanaise se regroupent pour former la fédération du Mali, qui accède à l'indépendance le 20 juin 1960.
De 1960 à aujourd'hui, après l'indépendance
Le 20 août 1960, deux mois après le départ de la puissance coloniale, le Sénégal se retire de la fédération du Mali et proclama son indépendance. Le 22 septembre 1960, la République soudanaise proclame à son tour son indépendance sous la conduite de Modibo Keïta, tout en conservant le nom de Mali; le Sénégal s'étant déjà retiré et l'indépendance de la fédération par rapport à la France datant de juin, cette proclamation ne vaut dans les faits que reconnaissance de l'indépendance sénégalaise et de la fin de la fédération du Mali et est le premier jour d'application de la constitution de la république du Mali.
En 2002, le général Amadou Toumani Touré, qui avait pris sa retraite de l'armée pour se présenter, est élu président de la République du Mali, et réélu en 2007. Le 22 mars 2012 Amadou Toumani Touré est renversé par un putsch, mené par le capitaine Amadou Haya Sanogo. Après une transition, Ibrahim Boubacar Keïta est élu président de la République en septembre 2013 puis est réélu en 2018 au terme d'une élection contestée[15]. Le 18 août 2020, celui-ci est renversé par un coup d'État militaire.
De janvier à avril 2012, le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), allié aux groupes Ansar Dine, Mujao et Aqmi, mène des attaques sur les camps militaires maliens et les villes situés dans les régions de Gao, de Tombouctou et de Kidal, remettant en cause l'unité territoriale du Mali dont l'armée fut mise en difficulté.
Le 22 mars 2012, le gouvernement est renversé par un coup d'État conduit par de jeunes militaires dénonçant son incapacité à gérer le conflit sévissant au nord du pays[16],[17]. L'unité politique du pays était ainsi plus que jamais menacée[18],[19]. Ces soldats mutins dirigés par le capitaine Amadou Haya Sanogo prennent le contrôle de la présidence, puis annoncent la dissolution des institutions et la suspension de la Constitution; et ceci, à un mois de l'élection présidentielle. Ce coup d'État entraîne le départ forcé d'Amadou Toumani Touré et la mise en place d'un couvre-feu temporaire. Les violences qui suivirent le renversement du pouvoir ont pour conséquence la mort d'une personne et une quarantaine de blessés.
Le 1er avril 2012, la rébellion touareg, constituée du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et de plusieurs mouvements salafistes dont Ansar Dine, Mujao et Aqmi, gagne le contrôle sur les trois régions situées au nord du Mali. Le MNLA réclamait l'indépendance de l'Azawad tandis qu'Ansar Dine souhaitait imposer la charia. Les deux mouvements revendiquaient le contrôle des principales villes.
Le 4 avril, le MNLA décide unilatéralement la fin des opérations militaires à compter du 5 avril à minuit (TU)[20]. Deux jours plus tard, le 6, le MNLA proclame l'indépendance de l'Azawad.
La proclamation de l'indépendance de l'Azawad par les Touaregs du MNLA est condamnée de façon catégorique par les différents partis maliens ainsi que par l'Union africaine et la communauté internationale; ces partis affirment que l'intégrité territoriale du Mali n'est pas négociable et souhaitent que le MNLA revienne à la raison, de gré ou de force.
Le 27 juin, le Mujao chasse le MNLA de Gao lors du premier combat de Gao. En novembre, le MNLA lance une contre-offensive qui est cependant repoussée près d'Ansongo par les forces d'Aqmi et du Mujao. Après un premier échec, au combat de Tagarangabotte, les islamistes prirent l'avantage lors de la bataille d'Idelimane. Le 19 novembre, Ménaka fut conquise.
Le 15 novembre 2012, François Hollande, président français, reçoit le président nigérien à l'Élysée pour discuter une intervention française et la protection des exploitations française des mines d'uranium, au Niger, à la frontière avec le Mali[21],[22].
Le 11 janvier 2013, devant la progression des groupes djihadistes au-delà de la ligne de cessez-le-feu et la prise de la localité de Konna, verrou stratégique dans la marche sur Bamako, l'état d'urgence est déclaré dans le pays[23]. À la suite de la demande du président du Mali par intérim Dioncounda Traoré, le Tchad vient au secours du Mali avec un nombre important de militaires. Ensuite la France sollicita l'accord de l'ONU pour déclencher une intervention militaire (opération Serval) de libération du pays[24]. Dans un premier temps, les djihadistes reculent. À la suite de cette reconquête, il est décidé de substituer l'opération Barkhane à l'opération Serval, pour sécuriser la bande sahélo-saharienne, avec la mission d'empêcher la reconstitution de sanctuaires terroristes. Le nouveau dispositif est officiellement lancée le 1er août 2014[25]. Mais la situation reste très précaire, avec de nombreuses attaques djihadistes[26]. Les conflits communautaires persistent, occasionnant des centaines de morts, particulièrement dans la région de Mopti[26]. En 2018, l'armée française poursuit ses opérations et particulièrement dans le Liptako Gourma, une zone entre le centre du Mali, le sud-ouest du Niger et le Burkina Faso[27].
Durant la deuxième moitié des années 2010, les djihadistes s'adaptent à une guerre asymétrique: ils se terrent, procédant par attaques surprises et par des attentats, tout en utilisant les ressentiments locaux et les conflits intercommunautaires[28],[29]. Un piège se referme progressivement sur les troupes françaises, de plus en plus critiquées localement: poursuivre le combat avec un risque d'enlisement et de compromission ou se retirer[29].
Le 24 mai 2021, le président de transition Bah N'Daw et le premier ministre de transition Moctar Ouane sont interpellés et conduits sous escorte militaire à Kati[32]. Le lendemain, le colonel Assimi Goïta démet N'Daw et Ouane de leurs fonctions[33]. À la suite de ce coup d'État, la France décide de mettre un terme à l'Opération Barkhane et appuie le développement international de la Task Force Takuba notamment pour sécuriser la région du Liptako[34]. Les autorités maliennes responsables du coup d'État s'engagent auprès de la Communauté internationale à «organiser des élections présidentielles et législatives avant le 27 février 2022»[35]. Cet engagement non tenu et le partenariat des autorités maliennes avec le groupe paramilitaire russe Wagner conduisent le 17 février 2022 à l'annonce du retrait de la Task Force Takuba[36].
Le 16 mai 2022, le gouvernement d'Assimi Goïta révèle avoir réussi à déjouer un coup d'État mené par des militaires maliens dans la nuit du 11 au 12 mai[37]. Selon les sources officielles du gouvernement, cette tentative de putsch avortée a été «soutenue par un État occidental»[38].
Le 24 février 2023, le Mali fait partie des sept États membres de l'ONU (avec le Bélarus, la Corée du Nord, l'Érythrée, le Nicaragua, la Russie et la Syrie) qui ont voté contre une résolution appelant à l'arrêt des combats en Ukraine et le retrait des forces armées russes d'Ukraine[39].
Le 5 décembre 2023, le Mali et le Niger annoncent dans un communiqué conjoint mettre fin aux accords visant à la non-double imposition avec la France. Ils justifient cette décision par «l'attitude hostile persistante de la France» et «un manque à gagner considérable pour le Mali et le Niger». Les accords doivent prendre fin «dans un délai de trois mois»[40].
La démocratie a été instaurée en 1991, après le coup d'État d'Amadou Toumani Touré contre le régime dictatorial du Général Moussa Traoré, à la suite de révoltes populaires. Mais elle reste très fragile, avec soit des difficultés importantes lors des élections, notamment lors des élections présidentielle et législatives de 1997, soit des renversements du président en exercice (en 2012, 2020 et 2021). Ajoutons que la faible participation électorale et la non-compréhension par une partie importante de la population des enjeux électoraux fragilisent cette démocratie[41].
Depuis l'indépendance du Mali, neuf chefs d'État se sont succédé (mais seulement trois d'entre ont été élus de manière démocratique):
Modibo Keïta, entre 1960 et 1968, renversé par un coup d'État;
Moussa Traoré, de 1968 à 1991, renversé par un coup d'État;
Dioncounda Traoré prend la tête de la transition à la suite du renversement d'Amadou Toumani Touré (ATT) par le CNRDRE et l'abandon du pouvoir par la dite junte[43];
Ibrahim Boubacar Keïta est élu président le 11 août 2013 avec 77,6% des voix contre 22,4% pour Soumaïla Cissé[44]. Il est arrêté par des militaires putchistes le 18 août 2020[45], et démissionne le lendemain, en l'annonçant à la télévision nationale[46].
Depuis 2016, le Mali est divisé en dix régions et un district. Ces subdivisions portent le nom de leur ville principale. Le tableau suivant présente les caractéristiques de ces régions, dont leurs populations respectives, telles qu'établies lors des recensements de la population effectués dans le pays. Un numéro est également attribué à chaque région, habituellement en ordre croissant, d'ouest en est.
La décentralisation est une réforme majeure en cours. Elle vise à transférer des compétences aux collectivités territoriales afin que les affaires locales soient gérées au plus près des populations.
Cette réforme a pour base une refonte complète du découpage territorial hérité de l'administration coloniale et se distingue par le processus de consultation populaire qui a permis la création des communes sur la base de regroupements volontaires de villages et de fractions suivant des critères bien définis[49].
Il y a 703 communes au Mali, dont 684 nouvelles communes ont été créées en 1996. Une loi de 1999 confirme cette réorganisation administrative et territoriale du en créant les cercles (regroupement de communes) et les régions (regroupement de cercles)[50].
L'État malien a créé une direction nationale des collectivités territoriales au sein du ministère de l'Administration territoriale et des Collectivités locales (MATCL) chargée de suivre la mise en œuvre de la décentralisation et le renforcement des capacités des collectivités territoriales. Des dispositifs d'appui technique et d'appui financier sont également en place.
En 2005, un document cadre de la politique nationale (DCPN) de décentralisation (2005-2014) a été adopté et s'articule autour de quatre axes majeurs, à savoir:
le développement des capacités des collectivités territoriales;
l'amélioration de la déconcentration des services de l'État;
le développement de la citoyenneté;
le développement des prestations privées des services au niveau local.
En 2005, la huitième institution de la république du Mali a été créée. Le Haut Conseil des Collectivités territoriales assure la représentation nationale des collectivités territoriales. Son avis est requis sur toutes les questions concernant la politique de développement local et régional, la protection de l'environnement et l'amélioration de la qualité de vie des citoyens à l'intérieur des collectivités territoriales[50].
En 2016, deux nouvelles régions sont constituées, celles de Taoudénit et de Ménaka, faisant ainsi suite à une loi entrée en vigueur en 2011, mais dont l'application a été suspendue en raison de la guerre du Mali, qui s'est déclarée peu de temps après.
Le taux d'alphabétisation se situe entre 23 et 46% selon les sources[51]. Ce taux est plus faible parmi les femmes, la majorité des élèves étant des garçons.