Massacres de Markale
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Les massacres de Markale sont deux massacres de civils commis par l'armée de la République serbe de Bosnie[1] lors du siège de Sarajevo, causés par un bombardement au mortier sur le marché Markale. La première attaque, le , fait 68 morts et 144 blessés, tandis que la seconde, le , fait 37 morts et 90 blessés[2].
Massacres de Markale | |||
Date | et | ||
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Lieu | Sarajevo | ||
Victimes | Civils bosniaques musulmans | ||
Type | Tirs de mortier sur un marché | ||
Morts | 68 (premier massacre) et 37 (deuxième massacre) | ||
Blessés | 144 (premier massacre) et 90 (deuxième massacre) | ||
Auteurs | Armée de la République serbe de Bosnie | ||
Guerre | Guerre de Bosnie-Herzégovine | ||
Coordonnées | 43° 51′ 35″ nord, 18° 25′ 27″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : Bosnie-Herzégovine
Géolocalisation sur la carte : Europe
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Dans les deux cas, la provenance des tirs est contestée par les forces serbes assiégeant la ville, affirmant ne pas être à l'origine de ces tirs et accusant au contraire l'armée de la république de Bosnie-Herzégovine (ArBiH) de bombarder son propre peuple pour pousser l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) à intervenir[3].
Lors de la première attaque, les rapports d'experts ne permettent pas de déterminer avec certitude la provenance des tirs de mortier, cependant l'OTAN réagit en imposant aux forces serbes, par un ultimatum, de retirer leurs armes lourdes des alentours de Sarajevo. Après la deuxième attaque, l'enquête de l'Organisation des Nations unies (ONU) conclut que l'obus provient du côté serbe[4], et l'OTAN lance une campagne de bombardement, l'opération Deliberate Force.
Le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) conclut à la culpabilité de l'armée serbe pour les deux attaques, respectivement lors du jugement de Stanislav Galić[5],[6], en , et de Dragomir Milošević[7], en .