Mouha Ou Hammou Zayani
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Mouha Ou Hammou Zayani (en tamazight : ⵎⵓⵃⴰ ⵓ ⵃⵎⵎⵓ ⴰⵥⴰⵢⵢⵉ / Muḥa u Ḥemmu Aẓayyi[1]) ou Mohammed ou Hammou ben Akka ben Ahmed[2] dit aussi Amahzoune ben Moussa[2]est un militaire marocain et un chef tribal (Amghar) qui a joué un rôle important dans l'histoire du Maroc.
Mouha Ou Hammou Zayani ⵎⵓⵃⴰ ⵓ ⵃⵎⵎⵓ ⴰⵥⴰⵢⵢⵉ Muḥa u Ḥemmu Aẓayyi | ||
Le Combat - Toile d'Eugène Delacroix qui décrit une bataille tribale | ||
Naissance | Khénifra, Moyen Atlas, Maroc |
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Décès | Tamallakte Khénifra, Moyen Atlas, Maroc |
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Origine | Zayane | |
Faits d'armes | Résistance des Zayanes contre l'occupation française.
Victoire des Zayanes dans la bataille d'Elhri le 13 novembre 1914. |
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Famille | Rabaha el Zayyania (fille) Hassan Ould Mouha Ou Hammou Zayani (fils) Ytto el Zayyania (fille) Bouazza Ould Mouha Ou Hammou Zayani (fils) Amahrok Ould Mouha Ou Hammou Zayani (fils) |
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Au début du XXe siècle, il était à la tête de la résistance zayane contre l'armée coloniale française. Il avait réussi à mettre en échec les tentatives d'attaques militaires et de réconciliations pacifiques par l'intermédiaire des caïds soumis ou les personnalités influentes, le but affiché est d'obtenir la soumission du Zayani et de mettre fin à la dissidence du bloc Zayane par tous les moyens. L'affaire des Zayanes fut dirigée soigneusement en personne par le général Lyautey et ses collaborateurs notamment le général Henrys, installés à Meknès. Sa renommée remonte à la suite de la victoire du contingent Zayane, lors de la bataille d'Elhri : une mésaventure suicidaire menée par le colonel Laverdure aux ambitions démesurées qui avait agi contrairement aux instructions de l'état-major, qui voulait éviter l'affrontement direct avec le chef zayani, le bilan s'avère catastrophique des deux côtés.
Le , à l'âge de 80 ans, il combattit héroïquement face aux troupes françaises commandées par le général Poeymirau et mourut sur le champ de bataille de Taoujgalte à Azelag N'Tazemourte[3],[4].
Sa mort mit fin au grand rêve berbère et à la liberté de son peuple, laissant derrière lui des fractures dans la structure socio-politique des tribus Zayanes[4],[5].
Aucun Français ne l’a vu vivant, et lui n'a vu des Français que des têtes coupées et des cadavres (Revue La vie au Maroc).
Le statut, l'indomptabilité et l'intraitabilité de Moha Ou Hammou lui ont notamment valu le surnom d'amghar des Zaïan et de Agamemnon des Zaïan[6].