Conscience
concept philosophique et physiologique / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Prise de conscience?
Résumez cet article pour un enfant de 10 ans
Pour les articles homonymes, voir Conscience (homonymie).
Cet article concerne les aspects psychologiques et philosophiques de la conscience. Pour les études neuroscientifiques, voir Conscience (biologie).
Le terme de conscience peut faire référence à plusieurs concepts philosophiques ou psychologiques[1] :
- Au sens moral, elle désigne la « capacité mentale à porter des jugements de valeur moraux […] sur des actes accomplis par soi ou par autrui ». En ce sens, elle correspond par exemple à l'allemand Gewissen et à l'anglais conscience ;
Cet article devrait être scindé en plusieurs articles distincts (mai 2024).
Pour plus d’informations, se reporter à la discussion présente sur Pages à scinder.Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » ().
Vous pouvez améliorer la vérifiabilité en associant ces informations à des références à l'aide d'appels de notes.
Au sens psychologique et en biologie, on distingue :
- la conscience phénoménale, le « ressenti » d'un sujet. La conscience est « cette capacité de nous rapporter subjectivement nos propres états mentaux »[2]
- les états de conscience : caractérisé par la totalité formée par l'ensemble des représentations d'un sujet à un moment donnée
Si ces propositions de définition font de la conscience une expérience prégnante pour tout être humain, elle n'en reste pas moins, comme le souligne par exemple André Comte-Sponville « l'un des mots les plus difficiles à définir »[3]. Cette difficulté se heurte en effet à la problématique d'une conscience tentant de s'auto-définir. En effet, la possibilité qu'aurait une faculté de se discerner elle-même ne fait pas consensus, et connaît même des détracteurs dans des courants de pensée fort éloignés. Un proverbe bouddhiste formule l'adage selon lequel « un couteau ne peut se couper lui-même »[4], tandis qu'Auguste Comte assure que personne « ne peut […] se mettre à la fenêtre pour se regarder passer dans la rue ».