Rome
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Rome (/ʁɔm/[2] Écouter ; en italien : Roma /ˈroːma/[3] Écouter) est la capitale de l'Italie. Située au centre-ouest de la péninsule italienne, près de la mer Tyrrhénienne, elle est également la capitale de la région du Latium. En 2019, elle compte 2 844 395 habitants établis sur 1 285 km2, ce qui fait d'elle la commune la plus peuplée d'Italie et la troisième plus étendue d'Europe après Moscou et Londres[4]. Son aire urbaine recense 4 356 403 habitants en 2016[5],[6]. Elle présente en outre la particularité de contenir un État enclavé dans son territoire : la cité-État du Vatican (Stato della Città del Vaticano), dont le pape est le souverain. C'est le seul exemple existant d'un État à l'intérieur d'une ville[7].
Rome Roma | |
Armoiries |
Drapeau |
De gauche à droite et de haut en bas : le Colisée, le monument à Victor-Emmanuel II, la place de la République, le château Saint-Ange, la fontaine de Trevi, la basilique Saint-Pierre et une vue aérienne de la ville. | |
Administration | |
---|---|
Pays | Italie |
Région | Latium |
Ville métropolitaine | Rome Capitale |
Maire Mandat |
Roberto Gualtieri (PD) 2021-2026 |
Code postal | 00100 (générique), de 00121 à 00199 |
Code ISTAT | 058091 |
Code cadastral | H501 |
Préfixe tel. | 06 |
Démographie | |
Gentilé | Romain, Romaine |
Population | 2 748 109 hab. ([1]) |
Densité | 2 135 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 41° 53′ 19″ nord, 12° 29′ 12″ est |
Altitude | Min. 0 m Max. 140 m |
Superficie | 128 736 ha = 1 287,36 km2 |
Divers | |
Saint patron | Saint Pierre et Saint Paul |
Fête patronale | 29 juin |
Localisation | |
Localisation dans la ville métropolitaine de Rome Capitale. | |
Liens | |
Site web | www.comune.roma.it |
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L'histoire de Rome s'étend sur plus de vingt-huit siècles, depuis sa fondation mythique par Romulus en jusqu'à son rôle actuel de capitale de la république italienne. Second berceau de la civilisation occidentale après Athènes, la ville fut successivement le centre de la monarchie romaine, de la République romaine ( – ), puis de l'Empire romain ( – 330). Durant cette période, où naît la célèbre expression proverbiale « tous les chemins mènent à Rome », la ville aurait compté entre un et deux millions d'habitants et domine l'Europe, l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient tant militairement que culturellement, diffusant dans ces territoires la langue latine, ses arts et techniques ainsi que la religion chrétienne. Depuis le Ier siècle elle abrite le siège de l'Église catholique romaine, au sein des États pontificaux (752-1870) puis de la Cité du Vatican. Sa devise antique, Senatus populusque Romanus (le Sénat et le peuple de Rome) abrégée en S.P.Q.R., a traversé les siècles et reste de nos jours l'emblème de la ville[8].
Considérablement agrandie par de grands travaux sous Jules César et surtout sous Auguste, la ville est partiellement détruite lors du grand incendie de Rome — le Circus Maximus notamment. À partir du XVe siècle, presque tous les papes depuis Nicolas V (1447-1455) perpétuent la tradition de l'architecture romaine et ambitionnent de faire de Rome le principal centre culturel et artistique de l'Occident. La ville devient l'un des foyers de la Renaissance italienne, avec Florence et Venise, et donne naissance au style baroque — dont témoigne encore son centre historique, classé par l'UNESCO comme site du Patrimoine mondial[9]. Des artistes comme Michel-Ange, Raphaël ou Le Bernin s'y installent et produisent des œuvres telles que la basilique Saint-Pierre, la chapelle Sixtine, la fontaine de Trevi, le Capitole ou les Chambres de Raphaël. Au XIXe siècle, Rome est le symbole de l'unité italienne et devient la capitale du royaume d'Italie, puis de la République après la Seconde Guerre mondiale.
Ville mondiale[10], du fait de son patrimoine architectural, urbain et culturel[11], Rome fait partie des principales destinations touristiques de l'Europe[12]. La Ville éternelle est, au niveau architectural, l'une des plus belles villes du monde, et fréquentée par les touristes depuis le XVIIIe siècle. Le siège de la papauté et le pèlerinage de Rome en font un lieu éminent pour les chrétiens du monde entier depuis des siècles. Les musées du Vatican et le Colisée sont parmi les sites les plus fréquentés. Rome est aussi l'un des plus grands sites archéologiques du monde, et compte également de nombreux ponts et fontaines, 900 églises, ainsi qu'un grand nombre de musées et d'universités. Outre le tourisme, l'économie de la « Ville éternelle » est également orientée vers les nouvelles technologies, les médias et les télécommunications depuis les années 2000. Bâtie sur sept collines, la ville se situe près de l'embouchure du Tibre et est divisée en vingt-deux rioni. Rome a aussi organisé les Jeux olympiques d'été en 1960. Rome n'est jumelée qu'avec une seule ville, Paris : « Seule Paris est digne de Rome, seule Rome est digne de Paris »[13],[14].
Site
Localisation
Au centre de la péninsule italienne, Rome sépare l'Italie du Nord de l'Italie du Sud. En effet, la capitale est située à 187 km au nord-ouest de Naples, à 234 km au sud-sud-est de Florence, à 372 km à l'ouest-nord-ouest de Bari, à 424 km au nord de Palerme et à 479 km au sud-est de Milan. La ville est située dans la région du Latium, à la confluence de l'Aniene et du Tibre. Le centre-ville est situé à environ 25 kilomètres de la côte de la mer Tyrrhénienne, mais l'agglomération romaine s'étend jusqu'à celle-ci par le biais du Municipio X formant l'actuel quartier d'Ostie, appelée aussi Lido di Roma (Lido signifie « littoral » en Italien). C'est pourquoi Rome est une des rares capitales européennes à se prévaloir d'un littoral, et d'environ 20 km de plages[15]. À proximité de la ville, on trouve à 30 km au nord-est le lac de Bracciano, et au sud-est à environ 20 km du centre les Castelli Romani, au milieu des collines des Monts Albains.
Superficie
La ville est la plus étendue d'Italie, et l'une des plus vastes d'Europe, avec 1 285 km2 (soit douze fois la superficie de Paris intra muros)[16]. La petite surface du centre-ville, qui ne représente que 5 % de la commune, donne une impression erronée de sa superficie réelle. En effet, la Commune de Rome est la troisième capitale la plus étendue d'Europe (après Moscou et Londres qui n'est toutefois pas une commune au sens propre)[16], et s'étend jusqu'au littoral de la mer Tyrrhénienne, 24 km plus loin. Rome a incorporé des zones abandonnées pendant des siècles, pour la plupart marécageuses, impropres à l’agriculture et n’appartenant à aucune municipalité. C'est pourquoi elle comprend de nombreuses zones agricoles et des zones non construites, des parcs et des réserves naturelles, qui occupent les deux tiers de la surface de la cité. La partie urbanisée ne représente donc qu'un tiers de la ville, avec en conséquence une densité de population peu élevée (2 300 hab./km2, à comparer aux 21 000 de Paris intra muros mais 8700 pour la Métropole du grand Paris, aux 7 500 de Bruxelles ou aux 5 600 de Londres)[17]. Rome constitue donc un cas unique, avec Berlin dans une moindre mesure, dans le monde occidental en raison de l'immensité de la campagne qui entoure la ville et de l'interpénétration de la ville et de la campagne[18]. En terme d'agglomération toutefois, celle de Rome se classe 9éme en Europe, bien après celle de Paris qui est troisième.
Topographie et relief
L'altitude varie, d'un niveau proche du niveau de la mer sur les bords du Tibre, en passant par 13 m sur la Piazza del Popolo, point le plus bas hors des berges, à 140 m à Monte Mario. Le territoire de la ville présente des paysages naturels variés : des reliefs, avec des monts et des collines (y compris les Sept Collines historiques), des plaines, des zones de campagne (Agro Romano, avec des champs cultivés, des prés, des fermes, des allées de pins parasols), des « marranes » (fossés ou tranchées avec de petits ruisseaux), le fleuve Tibre et ses affluents, dont la rivière Aniene, une île fluviale (île Tibérine), et des zones côtières avec des forêts de pins, des dunes et des plages de sable (Capocotta), sur la côte de la mer Tyrrhénienne longeant le Lido di Ostia[19].
Urbanisme
Le centre historique de Rome est dominé par les sept collines : Aventin, Cælius, Capitole, Esquilin, Palatin, Quirinal et Viminal, se situant toutes sur la rive gauche du Tibre qui traverse la ville en direction du Sud et au milieu duquel se trouve l'île Tibérine. Le centre-ville comprend également les collines du Janicule, du Pincio et du Vatican, ainsi que le relief artificiel de Monte Testaccio. Hors des murs se trouvent d'autres collines, plus élevées, comme le Monte Mario (140 m), le Mont Parioli ou le Mont Antenne. La ville antique était entourée par des murailles dont le mur d'Aurélien, une enceinte construite par l'empereur Aurélien en 270 pour protéger les quartiers qui s'étaient développés en dehors de la Muraille Servienne. Cette partie de Rome couvre environ 4 % de la superficie de la municipalité actuelle qui s'étend bien au-delà de l'espace proprement urbain.
Le centre historique est l'une des cités antiques les plus grandes du monde, il est divisé en 22 Rioni et comprend environ 300 hôtels, plus de 2 000 palais, 300 églises, 200 fontaines monumentales, plusieurs sites archéologiques, huit parcs, les principaux monuments de la ville, les institutions gouvernementales et des milliers de magasins, bureaux, bars et restaurants.
Le reste de la ville est divisé en quartiers urbains qui contiennent la majorité des immeubles modernes. La zone urbaine de la ville est coupée en deux par son périphérique, le Grande Raccordo Anulare (68 km, près du double du périphérique parisien), achevé en 1962, qui entoure le centre-ville à environ 10 km. La commune couvre environ trois fois la superficie totale du Raccordo. Au-delà, se développent de nouveaux quartiers regroupant les secteurs tertiaires, et les nouveaux quartiers résidentiels débordant largement le périphérique (Torrenova, Acilia), et eux-mêmes ceinturés par le périphérique de l'autoroute A1 Milan-Naples.
- Le Tibre.
- Lido di Roma, plage d'Ostie.
- Marrane.
- Colline de Monte Mario.
- Paysage de la Via Appia.
- Parc des Aqueducs, dans l'Agro Romano.
Climat
Rome bénéficie d'un climat méditerranéen (Köppen: Csa) caractéristique des côtes méditerranéennes de l'Italie[20]. Les hivers sont doux, et les coups de froid en provenance des Apennins sont infréquents. La neige est très rare. Les étés sont chauds et secs, mais influencés par la proximité de la mer. Un record absolu de chaleur a été mesuré le atteignant 44,6 °C au centre de Rome. Les précipitations atteignent leur maximum lors des pluies orageuses d'automne. La plus haute température à Rome fut de 44,6 °C le et la plus basse fut de −9,4 °C le à Ciampino. La commune est si vaste et son relief si varié qu'il peut y avoir des variations climatiques importantes, par exemple entre les quartiers nord et ceux du sud, ou entre le centre-ville et le littoral.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 4 | 4,2 | 7,4 | 10,2 | 15,3 | 17,1 | 21,9 | 21,3 | 17,6 | 13,4 | 8,8 | 4,5 | 12,5 |
Température moyenne (°C) | 9 | 9,4 | 12,9 | 16,2 | 20,2 | 24,8 | 27,9 | 27 | 22,7 | 18 | 13,9 | 10,5 | 17,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 14 | 14,6 | 18,3 | 21,4 | 25,2 | 31,5 | 33,9 | 32,7 | 28 | 23,9 | 18,3 | 15,4 | 22,6 |
Record de froid (°C) | −9,4 | −6,9 | −3,5 | 1,4 | 3,8 | 9,6 | 13,1 | 13,3 | 6,9 | 1,8 | −2,2 | −4,6 | −9,4 |
Record de chaleur (°C) | 23,8 | 26 | 28,6 | 32 | 37,2 | 42,8 | 44,6 | 43,7 | 41,8 | 38,2 | 29,4 | 26,2 | 44,6 |
Ensoleillement (h) | 170,9 | 192,8 | 207,4 | 241 | 293,5 | 335 | 361,7 | 337,6 | 307 | 215,3 | 169 | 161,6 | 2 972,8 |
Précipitations (mm) | 69,1 | 70,5 | 56,9 | 68,5 | 17,6 | 1 | 0,1 | 0,4 | 43,9 | 51,1 | 87,6 | 91,1 | 492,8 |
Environnement
Écosystème
Situé à la frontière entre le nord méditerranéen et une zone plus froide liée à la présence des Apennins et des volcans, l'écosystème de Rome se divise en trois zones : humide autour du Tibre et de l'Aniene, plus sec vers la partie Est, et plus méditerranéen sur la partie proche de la côte. La faune et la flore se répartissent selon ce découpage.
Flore
Avec sa diversité de paysages et son étendue, Rome offre une grande variété d'habitats pour les plantes. Une analyse de la flore réalisée en 1995 a permis de dénombrer plus de 1 300 espèces de plantes : ce nombre, important pour une ville de cette taille, s'explique grâce à la douceur du climat et à l'ensoleillement. Parmi les espèces les plus typiques, les pins, pins parasols, cyprès, palmiers, lauriers-roses, magnolias, eucalyptus, cèdres, chênes verts, sont présents dans les parcs, les allées, les zones archéologiques, le long des routes, sur les places. La visibilité de cette verdure méditerranéenne et exotique crée une impression de ville verte.
Faune
La faune également bénéficie de ces conditions écologiques particulières. Il a été dénombré à Rome 145 espèces de vertébrés. Les chats, vivant en liberté, notamment dans les zones archéologiques, seraient près de 300 000, et sont depuis 2001 protégés à titre de « patrimoine bioculturel »[23]. La présence d'oiseaux, comme les cormorans et les mouettes en plein centre-ville[24], prouve la qualité biologique des eaux des fleuves, où vivent suffisamment de poissons et en assez grande variété pour les nourrir[25].
Parcs et espaces verts
Rome est l'une des capitales les plus vertes d'Europe[26]. Elle possède un grand nombre de parcs qui appartenaient auparavant à l'aristocratie locale. Les jardins sont souvent nommés « villas » car ils se trouvent sur d'anciennes propriétés patriciennes. Rome est également une des seules grandes villes à avoir autant d'espaces agricoles et de campagne en son sein, l'Agro Romano. Au total, les zones vertes libres couvrent une superficie totale de 86 000 hectares, soit 67 % des 128 500 hectares de Rome Capitale[27].
Parmi les grands parcs du centre-ville, se trouvent :
- villa Doria Pamphili (180 ha) ;
- villa Ada (180 ha) ;
- villa Borghèse (80 ha) ;
- jardins du Vatican (23 ha) ;
- Villa Glori (25 ha) ;
- villa Celimontana (11 ha) ;
- villa Torlonia (13 ha) ;
- villa Médicis (7 ha) ;
- jardins du Pincio ;
- jardin botanique de Rome (12 ha).
- Villa Doria Pamphili.
- Villa Ada, Temple de Flore.
- Villa Glori.
- Villa Celimontana.
- Villa Torlonia, lac.
- Jardins de la Villa Medicis.
- Villa Borghese.
- Jardins Farnèse, au Palatin.
La protection des zones naturelles est un phénomène assez récent à Rome, puisque c'est en 1987 qu'a été créée la première réserve naturelle (parc urbain du Pineto) et l'année suivante le parc régional de l'Appia Antica (1988). Le maintien d'espaces naturels grâce aux vestiges archéologiques est particulier à Rome, et permet à la nature d'arriver au centre de la ville. Il existe toujours des champs cultivés, des prés, de vieilles fermes, des allées de pins parasols, des pinèdes, vallons ou des zones humides. L'organisme de protection de la nature Romanatura, créé en 1997, a permis d'amplifier le nombre de zones protégées (actuellement de quatorze)[27] , parmi lesquelles :
- parc régional de l'Appia antica (3 296 ha), le long de la Via Appia ;
- réserve naturelle du Monte Mario (206 ha) ;
- réserve naturelle de la Vallée de l'Aniene (650 ha), protégeant les rives de la rivière Aniene
- parc régional urbain du Pineto (pinède, 240 ha) ;
- réserve naturelle d'État du littoral romain, la plus vaste (16 327 ha; protège les plages, dunes, maquis du littoral) ;
- réserve naturelle de Decima-Malafede (6 145 ha) ;
- réserve naturelle de l'Insugherata (740 ha) ;
- réserve naturelle de la Vallée des Casali (466 ha) ;
- parc archéologique de Centocelle (120 ha; depuis 2008, sur le site d'un aéroport désaffecté) ;
- Monument naturel Parco della Cellulosa (100 ha).
- Parc des Aqueducs.
- Parc de la Via Appia Antica.
- Réserve naturelle du Monte Mario.
- Parc du Pineto.
- Parc de Centocelle.
- Réserve Naturelle Insugherata.
- Réserve naturelle du littoral romain.
- Parco della Cellulosa.
Hameaux
Ostie, Ostia Antica, Acilia Nord, Acilia Sud, Vitinia (it), Infernetto, Trigoria (it), Piana del Sole (it), Casal Palocco, Castel di Leva, Villaggio Prenestino (it), Castelverde (Roma) (it), Corcolle (it), La Storta-Olgiata (it), Massimina (it), Monte dell'Ara-Valle Santa (it).
Communes limitrophes
Albano Laziale, Anguillara Sabazia, Ardea, Campagnano di Roma, Castel Gandolfo, Castel San Pietro Romano, Ciampino, Colonna, Fiumicino, Fonte Nuova, Formello, Frascati, Gallicano nel Lazio, Grottaferrata, Guidonia Montecelio, Marino, Mentana, Monte Porzio Catone, Monte Compatri, Monterotondo, Palestrina, Poli, Pomezia, Riano, Sacrofano, San Gregorio da Sassola, Tivoli, Trevignano Romano, Zagarolo, lanuvio.
Le nom de la ville est dû selon la tradition à la légende des jumeaux Romulus et Rémus[28], où le premier tua le second, obtenant ainsi le droit de donner son nom à la ville qu'il construisait. Une autre hypothèse suggère que le nom de Rome viendrait du mot Rumon, nom étrusque du Tibre, qui serait ainsi devenue « La ville du fleuve »[29]. On a aussi évoqué une origine provenant du mot grec ῥώμη (rhṓmē), qui signifie force[30]. La date légendaire de la fondation de la ville est fixée au 21 avril de l'an 753 av. J.-C.[28] (date qui a été retenue comme celle du début du calendrier romain).
Surnoms de Rome
- La Ville aux Sept Collines[31] ; désignant traditionnellement les principales collines sur lesquelles est édifiée la Rome antique ;
- La Ville éternelle (en latin : Urbs Aeterna ; en italien : La Città Eterna) donnée par le poète romain Tibullus au Ier siècle av. J.-C., expression également reprise par Ovide, Virgile et Tite-Live[32] ;
- Caput mundi (du latin : « Capitale du monde »), expliqué par l’immensité croissante de l’Empire romain qui a fait de Rome l’une des villes les plus influentes de l’histoire ;
- L'Urbs (« La Ville » en latin), car dans l'Antiquité le mot Urbs désignait Rome, qui était considérée comme la ville par excellence ;
- Caput fidei (du latin : « Capitale de la foi ») et Ville Sainte, car Rome a été pendant des siècles le siège principal du pouvoir de l’Église catholique (qui est donc très souvent aussi appelée l’Église catholique romaine).
Symboles
Les symboles de Rome sont :
- la louve capitoline, inspirée par la légende de la fondation de Rome ;
- SPQR (le Sénat et le peuple romain)[33] : la devise antique, qui est toujours celle de la ville de Rome : elle fait partie du blason de la ville, et figure toujours sur les édifices publics, bâtiments et bouches d'égout.
Les couleurs de Rome sont le rouge et le jaune (la pourpre et l'or).
Origine légendaire
Selon la légende, Rome aurait été fondée le par Romulus (sur le mont Palatin), qui aurait tué son frère jumeau Rémus lors de la création de la ville. Ces deux frères sont les descendants du dieu Mars et de Rhéa Silvia, fille de Numitor. La généalogie légendaire de Romulus permet de donner une origine divine à Rome : la Ville aurait été créée, car les dieux le voulaient ainsi. Les Romains affectionnent de lier l'histoire de Rome à celle de la mythique ville de Troie et de sa chute ; peut-être trouve-t-on là l'intention de la fable, rapportée par Plutarque, sur une origine de la ville du fait de naufragés troyens et troyennes, reprenant la trame narrative des Nauprestides[34].
D'après l'archéologie
D'après les sources archéologiques, les premiers occupants du site au VIIIe siècle av. J.-C. étaient des bergers vivant dans des cabanes installées sur le Mont Palatin, une colline qui domine le Tibre.
À la même époque, la péninsule italienne est occupée par plusieurs peuples : les Grecs au Sud, les Carthaginois en Sardaigne et en Corse, les Étrusques au Nord, des peuples italiques au centre.
Ce sont les Étrusques qui, au VIIe siècle av. J.-C. réunissent les villages dans la plaine du Latium et créent une cité qui est protégée par les sept collines environnantes et par ses remparts.