Socialisme cybernétique
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Le socialisme cybernétique (ou cyber-socialisme) est un courant de pensée se centrant sur le lien possible entre la cybernétique et la pensée socialiste. Ce courant du socialisme s'intéresse ainsi aux questions liées à la planification, à la décision et à la communication des différents acteurs au sein d'une économie socialiste. Il étudie et réfléchit au rôle des "intermédiaires" dans le fonctionnement du système économique[1]. Le cyber-socialisme souhaite ainsi contribuer à l'idée du socialisme souhaitant émanciper les individus au sein d'un système permettant la coordination consciente et volontaire des aspirations sociales, et d'une orientation économique basée sur la demande et les besoins.
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La cybernétique, selon Anton Brender[1], peut être définie ainsi : il s'agit d'une théorie des mécanismes de communication et de contrôle, elle analyse les dispositifs par lesquels la réception d’une information (d’un « signal ») contrôle (« commande ») et a un effet sur le régime d’une action. Et la cybernétique économique peut être définie comme l’étude des dispositifs par lesquels est quotidiennement guidé le mouvement productif ; son objet est l’analyse des mécanismes routiniers d’information et de décision qui interviennent chaque jour, et de façon apparemment automatique, dans une économie concrète[2].
Généralement, ce courant de pensée amène des réflexions sur la possibilité de s'affranchir de l'économie de marché via l'ajout révolutionnaire dans les rapports sociaux de productions d'outils et de techniques liés à la cybernétique, d'un nouveau type de planification et d'une réflexion sur la participation démocratique. La question du niveau de participation démocratique, de la centralisation ou de la décentralisation dans l'appareil cybernétique socialiste, et de la monnaie, varie selon les auteurs.