Sophie de Réan
De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Sophie de Réan, ou Sophie Fichini[1], est le personnage central de la trilogie de la comtesse de Ségur parfois nommée Trilogie de Fleurville, qui comprend Les Malheurs de Sophie, Les Petites Filles modèles et Les Vacances, publiée en 1858-59.
Sophie de Réan | |
Personnage de fiction apparaissant dans Les Malheurs de Sophie. |
|
La petite Sophie qui lave sa poupée de cire dans de l'eau trop chaude... | |
Nom original | Sophie de Réan |
---|---|
Alias | Sophie Fichini (après la mort de M. de Réan) |
Sexe | Féminin |
Cheveux | Blonds |
Yeux | Gris |
Famille | Famille d'origine : Henri de Réan (père) Évelyne de Réan (mère) Paul d'Aubert (cousin) M. d'Aubert (oncle) Mme d'Aubert (tante) Fédora Fichini (belle-mère) Famille d'adoption : Mme de Fleurville (mère / co-tutrice) Camille de Fleurville (sœur) Madeleine de Fleurville (sœur) M. de Rugès (oncle / co-tuteur)Jean de Rugès (cousin) Léon de Rugès (cousin) Jacques de Traypi (cousin) Pauline de Rosbourg (filleule) |
Entourage | Mme de Rosbourg Marguerite de Rosbourg |
Créée par | Comtesse de Ségur |
Romans | Les Malheurs de Sophie Les Petites Filles modèles Les Vacances |
Première apparition | Les Malheurs de Sophie |
Dernière apparition | Les Deux Nigauds |
modifier |
Cette trilogie étant un classique de la littérature enfantine, elle a eu droit à des adaptations sur de nombreux médiums : en bande dessinée, en pièce de théâtre, en film, en musique par Chantal Aubert et par Chantal Goya. Elle est également adaptée en une série d’animation pour la télévision en 1998-99 qui connaît un grand succès et de multiples rediffusions.
Dans Les Malheurs de Sophie, le lecteur suit Sophie dans son enfance dans un premier temps plutôt paisible, durant laquelle elle apprend la vie en faisant des bêtises sans gravité, qui lui valent des punitions et des remontrances de sa mère, austère mais aimante.
Elle traverse ensuite des épreuves abominables, perdant ses deux parents de façon tragique en à peine quelques mois. Désormais sous la tutelle d'une marâtre qui lui voue une haine obsessionnelle, elle est maltraitée à coups de fouet et victime de multiples privations. Ces mauvais traitements font de cette petite fille à la nature profondément bonne une enfant fourbe, triste et timorée.
Vivant ensuite aux côtés des bienveillantes Mmes de Fleurville et de Rosbourg ainsi que leurs filles, qui lui servent de modèles autant que de famille de substitution, elle apprend péniblement de ses erreurs et guérit de ses traumatismes (Les Petites Filles modèles), avant de devenir une jeune fille exemplaire et de connaître à nouveau le bonheur (Les Vacances). Elle est ainsi la figure la plus connue de l’œuvre de la comtesse de Ségur, dont elle symbolise les thèmes fétiches : la maltraitance et la rédemption.