Voyage au bout de la nuit
roman de Louis-Ferdinand Céline / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Voyage au bout de la nuit?
Résumez cet article pour un enfant de 10 ans
Pour les articles homonymes, voir Voyage au bout de la nuit (homonymie).
Voyage au bout de la nuit est le premier roman de Louis-Ferdinand Céline, publié le 15 octobre 1932. Avec ce livre, l'auteur obtient le prix Renaudot, manquant de deux voix le prix Goncourt[1]. Il constitue une œuvre devenue classique du XXe siècle, traduite en 37 langues[2].
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?
Cet article peut contenir un travail inédit ou des déclarations non vérifiées ().
Vous pouvez aider en ajoutant des références ou en supprimant le contenu inédit. Voir la page de discussion pour plus de détails.
Voyage au bout de la nuit | ||||||||
Couverture de la première édition | ||||||||
Auteur | Louis-Ferdinand Céline | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Pays | France | |||||||
Genre | Roman | |||||||
Éditeur | Denoël et Steele | |||||||
Date de parution | ||||||||
Nombre de pages | 625 | |||||||
ISBN | 2070213048 | |||||||
Chronologie | ||||||||
| ||||||||
modifier |
Le titre dérive d'un couplet d'une chanson chantée par l'officier suisse Thomas Legler : « Notre vie est un voyage / Dans l'Hiver et dans la Nuit / Nous cherchons notre passage / Dans le Ciel où rien ne luit », datée de 1793 et placée à l'exergue du roman[3], alors qu'il était au service de Napoléon Bonaparte, pendant la Bataille de la Bérézina.
Le roman est notamment célèbre pour son style, imité de la langue parlée et teinté d'argot, qui a largement influencé la littérature française contemporaine. Il s'inspire principalement de l'expérience personnelle de Céline à travers son personnage principal Ferdinand Bardamu, double littéraire de l'auteur. Louis-Ferdinand Céline a participé à la Première Guerre mondiale en 1914 et celle-ci lui a révélé l'absurdité du monde. Il qualifie la guerre d'« abattoir international en folie »[4] et expose ce qui est pour lui la seule façon raisonnable de résister à une telle folie : la lâcheté. Il est hostile à toute forme d'héroïsme, celui-là même qui va de pair avec la violence et la guerre. Pour lui, cette dernière met en évidence la pourriture du monde, qui est un thème récurrent du roman.
Néanmoins, Voyage au bout de la nuit constitue bien plus qu'une simple critique de la guerre. C'est à l'égard de l'humanité entière que le narrateur exprime sa perplexité et son mépris : braves ou lâches, colonisateurs ou colonisés, Blancs ou Noirs, Américains ou Européens, pauvres ou riches. Céline n'épargne véritablement personne dans sa vision désespérée et, pour son personnage principal, rien ne semble avoir finalement d'importance face au caractère dérisoire du monde où tout se termine inéluctablement de la même façon. On peut y voir une réflexion nihiliste.