Élection sénatoriale de 1962 à Wallis-et-Futuna
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L'élection sénatoriale de 1962 à Wallis-et-Futuna a lieu le . Elle a pour but d'élire le sénateur représentant le territoire de Wallis-et-Futuna pour un mandat de neuf années.
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Élection sénatoriale de 1962 à Wallis-et-Futuna | ||||||||||||||
Type d’élection | Élection sénatoriale | |||||||||||||
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Postes à élire | 1 siège de sénateur | |||||||||||||
Henri Loste – | ||||||||||||||
Voix | 11 | |||||||||||||
52,38 % |
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Union pour la nouvelle République | ||||||||||||||
Voix | 10 | |||||||||||||
47,61 % |
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Sénateur de Wallis-et-Futuna | ||||||||||||||
Élu | ||||||||||||||
Henri Loste | ||||||||||||||
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C'est la première élection sénatoriale que connaît le territoire d'outre-mer, après le référendum de 1959 où les habitants se sont exprimés en faveur de la fin du protectorat de Wallis-et-Futuna et au rattachement à la République française, et l'adoption d'un nouveau statut juridique le 29 juillet 1961[1]. Quatre candidats sont en lice[2].
Henri Loste est élu sénateur au premier tour avec 11 voix par les grands électeurs du territoire - dont son fils Hervé Loste, élu député de Wallis-et-Futuna en mars 1962[2]. Le candidat gaulliste de l'Union pour la nouvelle République reçoit 10 voix, et les autres candidats n'ont aucun suffrage[2].
Une requête est déposée au Conseil Constitutionnel par Raymond Susset et André Bellot, qui dénoncent l'ingérence de la chefferie coutumière et des autorités religieuses dans l'élection en faveur d'Henri Loste[3]. La requête est rejetée en mars 1963[4].