Abdalá Bucaram
De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Abdalá Bucaram (né le à Guayaquil) est un homme d'État, qui a été président de la République de l’Équateur durant une période de six mois entre 1996 et 1997.
Cet article n’est pas rédigé dans un style encyclopédique ().
Vous pouvez améliorer sa rédaction !
Cette biographie d'une personne vivante nécessite des références supplémentaires pour vérification ().
Améliorez cet article en ajoutant des sources sûres. Toute information controversée sans source ou d'une source de mauvaise qualité à propos d'une personne vivante doit être supprimée immédiatement, en particulier si celle-ci est potentiellement diffamatoire. Pour une aide complémentaire, consultez également Wikipédia:Notoriété des personnes.
Abdalá Bucaram | |
Fonctions | |
---|---|
Président de la République de l'Équateur | |
– [N 1] (5 mois et 28 jours) |
|
Élection | 7 juillet 1996 |
Vice-président | Rosalía Arteaga |
Prédécesseur | Sixto Durán Ballén |
Successeur | Rosalía Arteaga (intérim) Fabián Alarcón |
Biographie | |
Nom de naissance | Abdalá Jaime Bucaram Ortiz |
Date de naissance | (72 ans) |
Lieu de naissance | Guayaquil |
Nationalité | équatorienne |
Parti politique | Parti roldosiste équatorien |
Famille | Jaime Roldós (beau-frère) |
Entourage | Assad Bucaram (oncle) |
Profession | Athlète puis avocat |
|
|
Présidents de la République de l'Équateur | |
modifier |
Chef du Parti roldosiste équatorien (PRE), un parti de centre-droit, il arrive à la présidence de l’Équateur en août 1996. Après s’être engagé au cours de sa campagne à représenter les « opprimés » et de s’opposer à « l'oligarchie », il nomme comme conseiller l'ancien ministre argentin de l’Économie, le néolibéral Domingo Cavallo. Des proches sans compétences particulières occupent des positions clefs, notamment dans les douanes, où les détournements de fonds s'accumulent. Des membres du PRE intriguent pour se voir attribuer d'importants contrats publics. La corruption s'étend.
Cinq semaines de manifestations se succèdent en janvier et février 1997. Certains secteurs de la droite et des milieux d'affaires se retournent également contre Abdalá Bucaram ; l'ambassadeur des États-Unis dénonce le 29 janvier la « corruption » du gouvernement, isolant définitivement celui-ci. Bucaram déclare l'état d'urgence (qui implique l'interdiction de manifester) mais l'armée refuse de l'appliquer par crainte de déclencher des violences et des pertes humaines.
Il est alors destitué par le Congrès pour « incapacité mentale à exercer le pouvoir ». Estimant sa destitution non conforme à la Constitution, Bucaram continue de se déclarer président. Sa vice-présidente, Rosalía Arteaga, se déclare chef de l’État, qui sera imitée par le président du Congrès, Fabián Alarcón. Face à cette situation confuse, l'armée tranche en faveur d'Alarcón, qui assura l'intérim jusqu'aux élections de 1998.
Après sa destitution, poursuivi pour des affaires de corruption, Abdalá Bucaram s'exile pendant vingt ans. Il revient en 2017 avec le soutien du président Lenín Moreno, qui se cherche des alliés politiques à droite[1].