Adrien Douady
mathématicien français / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Adrien Douady, né le à La Tronche (Isère) et mort le à Saint-Raphaël, est un mathématicien français.
Naissance | |
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Décès |
(à 71 ans) Saint-Raphaël |
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Guilhen Perrier (d) |
Enfants |
Raphaël Douady César Douady (d) |
A travaillé pour | |
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Membre de | |
Directeur de thèse | |
Distinction |
Sa production mathématique fait de lui l’« un des grands mathématiciens français du XXe siècle »[1],[2],[3]. Sa thèse, sous la direction de Henri Cartan porte sur une question de géométrie analytique complexe ouverte par Alexandre Grothendieck[4] qu'il résout définitivement dans un article de 1966[5]. Ces travaux l'amènent à étudier la dynamique des polynômes complexes et à prolonger les œuvres de Pierre Fatou et Gaston Julia sur l'itération dans le domaine complexe[3].
Pour Jean-Christophe Yoccoz[6], Adrien Douady marque son époque par son rôle d’accoucheur d’idées. Ce mathématicien indique que Douady l'a beaucoup aidé à éclaircir sa pensée. Célèbre pour sa collection de contre-exemples remarquables, Adrien Douady guide et assiste la communauté mathématique et nombreux sont ceux qui estiment qu’il a eu une influence forte sur leurs travaux[7].
Ancien élève de l’École normale supérieure (1954-1958), Adrien Douady poursuit une carrière universitaire, d'abord à Nice puis à Orsay où il termine sa carrière comme professeur émérite. S'il laisse l'image d'un professeur haut en couleur, c'est surtout la nature de son enseignement qui le caractérise : « Si je me souviens si bien de son cours après toutes ces années, ce n’est pas parce qu’il venait pieds nus dans l’amphi, mais à cause de la façon si singulière qu’il avait de faire des mathématiques. [...] Avec lui j’ai compris ce que veut dire comprendre. Pour lui quelque chose était compris quand cela se mettait à aller de soi, à couler de source : il comprenait avec son corps[8]. »[pas clair]