Alain de Boissieu
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Alain Henri Paul Marie Joseph[1] de Boissieu-Déan de Luigné, dit Alain de Boissieu, né le à Chartres et mort le à Clamart, est un militaire français, compagnon de la Libération. Il est le gendre du général de Gaulle.
Grand chancelier de la Légion d'honneur | |
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Chef d'état-major de l'armée de terre | |
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Famille | |
Conjoint |
Élisabeth de Gaulle (de à ) |
Enfant |
Anne de Boissieu (d) |
Membre de | |
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Grade militaire | |
Conflits | |
Distinctions |
Cavalier de formation, il combat brillamment lors de la bataille de France, menant l'une des dernières charges de cavalerie sabre au clair de l'Armée française. Fait prisonnier par les Allemands, il parvient à s'évader de Pologne mais est à nouveau incarcéré, cette fois par les troupes soviétiques encore alliées à l'Allemagne. Parvenant enfin à rejoindre la France libre après l'opération Barbarossa, il sert au sein de la 2e division blindée du général Leclerc, participant avec elle aux combats de libération de la France de la Normandie à l'Alsace, puis jusqu'au fief nazi de Berchtesgaden. Il termine sa carrière militaire en 1975 au rang de général d'armée.
Fidèle de Charles de Gaulle, il épouse sa fille Élisabeth en 1946 et fait ainsi partie du premier cercle du général. Lors de l'attentat du Petit-Clamart en 1962, présent dans la Citroën DS-19 présidentielle, il sauve probablement la vie de son beau-père en lui ordonnant de se baisser pour échapper à la mitraille. Commandant de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr puis grand chancelier de la Légion d'honneur, il démissionne de ce dernier poste en 1981 à la suite de l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République française pour ne pas avoir à lui présenter le collier de Grand-Maitre de la Légion d'honneur le jour de la cérémonie d'investiture comme Président de la république. Il est également chancelier de l'ordre de la Libération durant les quatre dernières années de sa vie.