Ars generalis ultima
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L'Ars generalis ultima (en français Le grand et dernier Art, ca. 1305), également connu sous le nom Ars magna, generalis et ultima[1], ou tout simplement Ars magna, est le texte le plus complet du philosophe et théologien majorquin Raymond Lulle consacré à l'ars magna, un système combinatoire. Il reprend et complète d'autres versions plus brèves comme Ars compendieuse inveniendi veritatem ou Ars Brevis. L'Ars magna est un langage formel inventé basé sur la logique combinatoire destiné à pouvoir remplacer en les fusionnant la philosophie et religion sans la barrière des langues. On peut supposer qu'il s'est inspiré des instruments des astronomes et des astrologues arabes, mais aussi des idées de la kabbale, pour créer ses tables de calcul. L'œuvre constitue une partie importante de l'entreprise de Lulle de convertir les musulmans au christianisme. C'est la première tentative de créer une langue universelle et elle a également influencé Leibniz qui a étendu le système combinatoire.
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En utilisant une structure arborescente s'inspirant largement de l'Arbor porphyriana, Llull développe des questions clés sur les 45 termes de base résumés dans une Table des principes. Les relations entre ces principes ne sont pas créées arbitrairement, mais au moyen d'un appareil logique contrôlé par quatre "figures", trois disques et une table de permutation. Les limitations imposées par "l'appareil" (par les instructions de Llull) rendent le système lullien fondamentalement différent de la combinatoire kabbalistique.