Autonomie ouvrière
concept d'émancipation du prolétariat via son autonomisation vis à vis du capital / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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L'autonomie ouvrière est un concept qui postule que pour s'émanciper, le prolétariat doit développer son autonomie par rapport à la sphère du capital. Pour les anarcho-syndicalistes et les syndicalistes-révolutionnaires, cette autonomie s'incarne dans le syndicat : c'est l'autonomie par rapport aux partis politiques. Pour certains courants léninistes (maoïstes), cette autonomie s'incarne dans le parti : c'est l'autonomie par rapport aux syndicats. Pour les conseillistes, cette autonomie s'incarne dans les assemblées ouvrières (appelées aussi « conseils ouvriers ») : le prolétariat doit être autonome à la fois par rapport aux partis politiques, mais également par rapport aux syndicats[1].
En pratique, l'autonomie ouvrière s'appuie sur l'action directe qui élimine toute instance intermédiaire dans la lutte des classes.
À la fin du XIXe siècle, ce courant est incarné par le syndicalisme révolutionnaire de Fernand Pelloutier.
L’autonomie ouvrière connaît une résurgence, en France et en Italie, après les événements de Mai 68, notamment à travers le courant de l'opéraïsme italien, inspiré par Toni Negri et Asor Rosa et Mario Tronti, et représenté par les organisations Potere Operaio, Lotta continua et Autonomia operaia.