Bigorne et Chicheface
animaux fantastiques du folklore en Anjou, en Normandie et en Auvergne / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Bigorne et Chicheface sont des animaux fantastiques du folklore en Anjou, en Normandie, mais aussi en Auvergne[1].
La Chicheface (chincheface en Anjou, chichefache, ou encore chichevache, ce qui signifie vilaine mine) est un animal fantastique qu'on prétendait toujours prêt à dévorer les femmes lorsqu'elles avaient le tort de ne pas contredire leur mari[2].
Dans le Mystère de Sainte-Geneviève, Chicheface qui mange les femmes, allié au monstre Bigorne[3] qui mange les maris, était un animal fabuleux du genre du loup-garou, animal qui se nourrissait exclusivement des femmes qui étaient bonnes et sages, d'où sa maigreur proverbiale car « il ne devait point faire de fréquents ni de copieux repas » : « L'on m'a nommée Chicheface / Aussi seiche qu'une carcasse ».
Bigorne au contraire, qui avait l'apparence d'un tigre, était repu, gros et gras, car il mangeait les hommes tyrannisés par leur femme (« Bons hommes sont sa nourriture ») : « par le corps bleu, la chicheface n'a garde de vous manger, car je puis sûrement juger, que vous êtes fière et rebelle » (tiré de Le Savetier et le Moine et la Femme[4]).
La Bigorne dans le Poitou-Charentes était un animal fantastique qui attirait et mangeait les petits enfants qui s'approchaient un peu trop des points d'eau comme les mares, les puits etc.
Pour se débarrasser de Chicheface, il fallait faire la fière avec son mari, le prendre à rebours et lui parler orgueilleusement : en effet, elle ne s'en prenait qu'à celles qui parlaient sagement. Ainsi Chicheface finirait par mourir de faim.
On a trouvé deux poèmes, le dit de Bigorne et le dit de Chicheface.