Bilistiche
De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Bilistiche ou Bellistiche ou Belistiche (en grec ancien : Βιλιστίχη) est une hétaïre du IIIe siècle avant notre ère qui devient la compagne du pharaon Ptolémée II et qui est déifiée après sa mort.
Bilistiche | |
Période | ptolémaïque |
---|---|
Dynastie | lagide |
Fonction | conductrice de char |
Famille | |
Père | Philon |
Conjoint | compagne de Ptolémée II |
Enfant(s) | Ptolémée Andromaque |
modifier |
Son origine est incertaine : de Macédoine[1]selon Pausanias, ou d'Argolide selon Athénée de Naucratis qui rapporte sa prétention à descendre des Atrides[2]. Mais Plutarque rapporte qu'elle fut vendue au marché comme esclave[3].
Elle est l'une des premières femmes après Cynisca à gagner un prix olympique en course hippique en remportant la synoris (course de chars attelés) mené par deux poulains lors des 128e Jeux olympiques antiques en -268[1]. Elle récidive aux Jeux suivants (-264) en remportant cette fois-ci la course en char à quatre poulains[4].
Elle devient la compagne de Ptolémée II vers -268. Elle est sans doute la mère de Ptolémée Andromaque, le fils illégitime de Ptolémée II[5].
Elle est choisie comme canéphore en -251[6]. Son nom apparait en effet comme une prêtresse de trente-cinq ans, fille d'un certain Philon et proche du pharaon Ptolémée II dans un papyrus égyptien enregistrant son serment. Certains hellénistes modernes, outrés d'un tel honneur accordé à une ancienne prostituée ont proposé qu'il s'agissait en fait d'une homonyme nommée d'après la célèbre conductrice de char[7].
D'après Clément d'Alexandrie, elle meurt à Canope à une date inconnue mais avant -246. Ptolémée fait transporter et ensevelir son corps dans le temple de Sérapis dans le quartier de Rakôtis[8]. Le pharaon la déifie ensuite sous le nom d'Aphrodite Bilistiche[3].