Boycott, désinvestissement et sanctions
campagne qui vise au boycott d'Israël / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Boycott, désinvestissement et sanctions[Note 1] (BDS) est une campagne qui a pour objectifs de mettre fin à l'occupation et à la colonisation par Israël des territoires palestiniens pris en 1967 », ainsi que l'égalité des citoyens arabes d'Israël et le droit au retour des réfugiés palestiniens en Israël. Elle se fixe comme moyens l’appel boycott d'Israël, des campagnes pour le désinvestissement en Israël et la promotion de sanctions. La campagne promeut les boycotts économiques, académiques, culturels et politiques contre Israël, ses citoyens et d'autres cibles (personnalités, entreprises, etc).
Fondation |
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Type | |
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Domaine d'activité | |
Objectif |
Fondateurs |
Omar Barghouti, Ramy Shaath (d) |
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Site web |
(mul) www.bdsmovement.net |
Formellement lancé par 171 organisations non gouvernementales palestiniennes[1],[2],[3], le mouvement est dirigé par un comité national palestinien[4].
La campagne soutient le nationalisme palestinien et l'antisionisme et a fixé comme objectifs de mettre fin à l'occupation et à la colonisation d'Israël « des territoires palestiniens capturés en 1967 »; l'égalité des citoyens arabes d'Israël et le droit au retour des réfugiés palestiniens en Israël. Tandis que les opposants y voient une tentative de mettre fin à l'État juif et défendent le système judiciaire et la société israélienne comme étant égalitaire et démocratique[5].
Le , la campagne BDS demande à exercer des pressions sur l’État d’Israël. Diversement suivie dans de multiples pays où elle rencontre parfois des obstacles légaux, cette initiative peut donner lieu à un débat portant sur son étendue, son efficacité, son opportunité, sa légitimité, sa légalité et jusqu'à la sincérité de ses intentions ou du moins de celle de nombre de ses acteurs. Un débat aux accents polémiques naît quand est questionné, sinon affirmé, le lien entre antisionisme et antisémitisme, tandis qu'est exprimée la crainte que cette campagne, en dépit de ses déclarations légalistes, n'aboutisse à une délégitimation, non pas tant seulement de la politique conduite par différents gouvernements israéliens dans les territoires occupés, que de l’État d’Israël lui-même[6].
Les soutiens au mouvement se réfèrent explicitement aux campagnes de boycott ayant été conduites contre le régime d'apartheid d'Afrique du Sud, tandis que ses opposants y voient une ressemblance avec les boycotts antisémites au cours de l'histoire, comme le boycott des commerces juifs sous le IIIe Reich[7].