Cambriolage de la voûte verte de Dresde
vol de bijoux dans le musée de la Voûte verte à Dresde le 25 novembre 2019 / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Le cambriolage de la voûte verte de Dresde prend place le lorsque des bijoux royaux sont volés au musée Grünes Gewölbe (« voûte verte ») du château de la Résidence de Dresde, dans l'État de Saxe, en Allemagne. Les objets volés comprennent notamment le « diamant blanc de Saxe » de quarante-neuf carats, une étoile de poitrine sertie de diamants et de rubis de l'ordre polonais de l'Aigle blanc, un bijou de chapeau comportant un diamant de seize carats porté par le roi de Saxe Frédéric-Auguste III, une broche portée par la reine de Saxe Amélie de Bavière constituée de plus de 660 diamants ou encore une épée composée d'une poignée sertie de neuf grands et de 770 petits diamants, ainsi que diverses pièces composées de diamants, de perles et d'autres pierres précieuses. Au total, vingt-et-un bijoux et plus de 4 300 diamants sont dérobés.
Les objets volés sont d'une grande valeur culturelle pour l'État de Saxe et sont décrits comme inestimables. Pourtant, certaines sources journalistiques estiment rapidement, de façon exagérée, que la valeur totale du casse serait d'environ un milliard d'euros, ce qui en ferait le plus important vol de musée de l'Histoire. Toutefois, dans les années qui suivent le cambriolage, des estimations plus précises placent la valeur totale des objets volés autour de 113 millions d'euros.
En , six hommes, membres d'une famille libanaise connue des services de police sous le nom de « clan Remmo », sont poursuivis par la justice allemande pour des faits de vols en bande organisée et d'incendie criminel. En , un 7e individu est interpellé par la police allemande, soupçonné de complicité. En , cinq des six accusés sont condamnés à des peines de prison.
Le , les autorités allemandes annoncent qu'une « partie considérable » des objets volés sont retrouvés à Berlin, notamment l'étoile de poitrine de l'ordre de l'Aigle blanc. Ces derniers sont découverts à la suite de pourparlers engagés lors du procès, mais ne constituent qu'une partie des bijoux volés, le reste n'ayant toujours pas été retrouvé.