Charles Mangin
général français (1866-1925) / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Charles Mangin, né à Sarrebourg (Meurthe) le et mort à Paris le , est un général français, grand-croix de la Légion d'honneur et médaillé militaire.
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Caveau des gouverneurs (d) |
Nom de naissance |
Charles Marie Emmanuel Mangin |
Nationalité | |
Allégeance | |
Formation | |
Activité | |
Fratrie | |
Enfants |
Henri Mangin (d) Louis-Eugène Mangin (d) Stanislas Mangin |
Parentèle |
Claude Mangin (grand-père) Diego Brosset (gendre) Jacques Lecompte-Boinet (gendre) |
Membre de | |
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Arme | |
Grade militaire | |
Conflits | |
Distinctions | Liste détaillée Grand-croix de la Légion d'honneur Grand officier de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare Médaille commémorative de la guerre 1914-1918 Compagnon de l'ordre du Bain Army Distinguished Service Medal Prix Montyon Médaille militaire Médaille coloniale Croix de guerre 1914-1918 Médaille interalliée 1914-1918 Parrain de promotion de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (d) Grand prix de littérature de l'Académie française |
Archives conservées par |
Archives nationales (149AP)[1] Service historique de la Défense (GR 11 YD 57)[2] |
Appartenant à l'infanterie coloniale, il commence sa carrière en outre-mer, notamment dans la mission Congo-Nil du commandant capitaine Marchand, et dans la prise de Marrakech au Maroc. Il s'illustre ensuite durant la Première Guerre mondiale, dont il fait partie des principaux généraux, aux côtés de Nivelle, Foch et Pétain. Il est l'inventeur du feu roulant de l'artillerie. Lors de la bataille de Verdun de 1916, il lance la première offensive devant Verdun et reprendra les forts de Vaux et de Douaumont. Pendant la deuxième offensive de la Marne, il mène la 10e armée et réussit la contre-offensive de Villers-Cotterêts qui force l'armée allemande à reculer et marque le début de sa défaite. Il a ardemment recommandé les tirailleurs sénégalais, qu'il a bien connus pendant ses années de service en Afrique et a été, dès 1910, le promoteur d'une armée africaine au service de la France dans son ouvrage La Force noire. Il termine sa carrière comme Inspecteur général des troupes coloniales et membre du Conseil supérieur de la guerre.