Cheval navarrin
Ancienne race chevaline française / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Le cheval navarrin, navarin, navarrois, bigourdin ou tarbais, est une ancienne race chevaline française, désormais disparue, qui était surtout élevée dans les plaines des Pyrénées près de Tarbes, ainsi qu'en Bigorre, dans les Hautes-Pyrénées, et par extension dans tout le Sud-Ouest de la France. Probable monture de prestige durant le Moyen Âge et la Renaissance, elle a très bonne réputation durant tout le XVIIIe siècle. Ce petit cheval résistant, fin et vif est abondamment utilisé comme monture de remonte pour la cavalerie légère, mais aussi sous la selle pour les manèges et la pratique du dressage classique, grâce à sa grande élégance.
Cheval navarrin par Victor Adam, lithographie rehaussée à l'aquarelle. | |
Région d’origine | |
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Région | Tarbes, France |
Caractéristiques | |
Morphologie | Cheval de selle |
Taille | 1,48 m à 1,51 m[1], rarement plus de 1,52 m[2]. |
Tête | Relativement forte, mais expressive[3]. |
Pieds | Solides et sûrs |
Caractère | Souple et dur à la tâche[4]. |
Autre | |
Utilisation | Cavalerie, dressage classique. |
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Abondamment réquisitionnée par les armées napoléoniennes au début du XIXe siècle, la race navarrine est croisée avec l'Arabe pour reconstituer le cheptel, puis avec le Pur-sang à partir de 1833, dans le but d'« améliorer » sa taille, exclusivement pour les services de cavalerie. Ce cheval change alors de morphologie et de caractère. Les croisements réalisés sous l'impulsion du haras national de Tarbes ont des résultats mitigés. Des chevaux arabes sont réintroduits en plus des Pur-sangs, suivant un programme de zootechnie qui s’achève en 1852. La race navarrine disparait donc lentement au cours du XIXe siècle, absorbée dans les croisements, et n'existe plus depuis les années 1850, époque où son élevage est remplacé par celui de l'Anglo-arabe.