Commission de vérité et de réconciliation
entité chargée de faire la lumière sur des exactions survenues dans le cadre d'un conflit, le tout dans une optique de réconciliation nationale / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Une commission de vérité et de réconciliation (CVR) est une juridiction ou un processus d'enquête et de compréhension non juridique mis en place en tant que composante de justice transitionnelle subséquemment à des périodes de troubles politiques, guerres civiles, de dictatures, de répression politique ou d'un génocide ; cette justice restaurative œuvre dans un esprit de réconciliation nationale. Bien qu'il y ait de fait une certaine diversité d’organisation, ce type d'organisme peut en général faire procéder à des enquêtes ou bénéficier de moyens d'investigations propres. Elle cherche à reconnaître les causes de la violence, à identifier les parties en conflit, à enquêter sur les violations des droits de l’homme et à établir les responsabilités juridiques qui en découlent[1]. L'objectif est d'aider les sociétés traumatisées par la violence à faire face à leur passé de façon critique, afin de sortir de leurs crises profondes et d’éviter que de tels faits se reproduisent dans un proche avenir[1].
Concrètement, les victimes sont invitées à s'exprimer devant un forum afin de leur permettre de retrouver la dignité. Quant aux auteurs d'exactions, ils sont appelés à avouer leurs forfaits et à exprimer leur repentir devant les victimes ou familles concernées. Des commissions de vérité et de réconciliation ont été mises en place dans plus de trente pays, notamment en Afrique du Sud ainsi que dans plusieurs pays d'Amérique latine et d'Amérique du Sud, et plus récemment au Timor oriental, en Tunisie et au Canada[2].