Crise post-électorale bolivienne de 2019
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La crise post-électorale bolivienne de 2019 — qualifiée par plusieurs acteurs majeurs de « putsch »[alpha 1] ou de « coup d'État »[alpha 2] —, désigne la période d'instabilité sociale et politique ayant eu lieu en Bolivie après la diffusion des premiers résultats des élections générales du , qui donnaient vainqueur le président sortant Evo Morales dès le premier tour[2],[3],[4],[5]. Le parti vaincu, la Communauté civique, ainsi que certains acteurs de la société civile, notamment le Comité civique pro-Santa Cruz, en appellent à la grève générale afin de protester contre ces résultats et répondre à ce qu'ils dénoncent comme de la fraude électorale. Des manifestations et des affrontements entre partisans du président et opposants éclatent un peu partout dans le pays.
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bolivienne de 2019
Date | octobre-novembre 2019 |
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Localisation | Bolivie |
Organisateurs | Communauté civique, groupes de la société civile |
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Revendications |
Anti-Morales : • Organisation d'un second tour à l’élection présidentielle de 2019 avec observation de la part d'institutions internationales • Démission des membres de l'Organe électoral plurinational • Démission d'Evo Morales Pro-Morales : • Démission du gouvernement de Jeanine Áñez • Retour d'Evo Morales en Bolivie • Réintégration d'indigènes et de non-catholiques au gouvernement • Maintien du caractère laïc du pays dans la Constitution et du Wiphala comme second drapeau national |
Types de manifestations | Manifestations massives pacifiques ou violentes, émeutes, barricades, cyberactivisme, grèves, révoltes policières |
Morts | 33[1](En date du 27 novembre 2019) |
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Blessés | 804[1](En date du 27 novembre 2019) |
Arrestations | 1511[1](En date du 27 novembre 2019) |
Sympathisants et militants du gouvernement et du Mouvement vers le socialisme | Sympathisants et militants de la Communauté civique Militants du Comité pro-Santa Cruz |
Police nationale de Bolivie Forces armées de Bolivie |
Evo Morales | Carlos Mesa Jeanine Áñez |
Williams Kaliman |
La crise débouche sur la démission et l'exil d'Evo Morales, le , puis sur la prise de pouvoir par Jeanine Áñez, jusque-là sénatrice d'opposition relativement peu connue. Malgré qu'elle ait déclaré ne vouloir qu'organiser des élections et pacifier le pays, l'agitation sociale et politique continue pendant des semaines. Finalement, l'organisation de nouvelles élections en 2020 voit la victoire dès le premier tour de Luis Arce, candidat du Mouvement vers le socialisme d'Evo Morales, avec même des résultats en hausse par rapport à octobre 2019.