Dynastie des Paléologues
Empire byzantin sous la dernière dynastie / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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L’Empire byzantin, ainsi appelé depuis le XVIe siècle pour décrire l’empire romain d'Orient du Moyen Âge, fut gouverné par la dynastie des Paléologues de 1261 à 1453, c’est-à-dire la période comprise entre la reconquête de Constantinople sur les Latins par Michel VIII Paléologue et la prise de la Ville par les Ottomans conduits par Mehmed II. Bien que la monarchie byzantine ne soit pas héréditaire, la dynastie des Paléologues s’est maintenue au pouvoir plus longtemps qu’aucune autre sur le trône, en s’assurant la loyauté des citoyens de l’empire d'Orient, presque tous de langue grecque depuis que les régions ayant d’autres langues étaient passées sous domination slave en Europe et turque en Asie mineure.
Cependant, la dynastie dut faire face à la décrépitude de l’Empire depuis sa division au XIIIe siècle à la suite de la quatrième croisade[1], à son endettement envers les Génois, aux déboires d’Andronic II Paléologue et de Jean V et au ressentiment populaire provoqué par les concessions du patriarcat œcuménique de Constantinople face à l’église de Rome au deuxième concile de Lyon[2].
À partir de 1263, les Turcs seldjoukides, karamanlides, ottomans et autres, ayant conquis Anatolie, jadis cœur de l’empire, intensifièrent leurs raids, s’emparant graduellement des territoires byzantins d’Asie mineure, à l’exception de l’empire de Trébizonde gouverné par la dynastie des Comnènes. Les ghazis (combattants émérites turcs) recevaient, à l’issue des raids à caractère religieux inspirés par l’islam, de vastes domaines agricoles[3]. Les Paléologue dont les ressources s’amoindrissaient peu à peu durent également lutter contre les États chrétiens européens : le second empire bulgare, l’empire serbe, les restes de l’empire latin, les chevaliers hospitaliers de Jérusalem sans parler des Vénitiens et des Génois désireux d’établir des comptoirs commerciaux dans l’empire.
À la perte de leurs possessions sur le plan extérieur s’ajoutèrent deux guerres civiles désastreuses, des épidémies de peste et le tremblement de terre qui détruisit Gallipoli en 1354, laquelle, évacuée par ses habitants, fut bientôt occupée par les Turcs ottomans[4], lesquels investirent, à partir de là, l’Europe du Sud-Est, de sorte qu’en 1380, l’empire byzantin se réduisait à Constantinople, quelques îles égéennes et quelques territoires isolés (Chalcidique, Thessalonique, Mistra…). Toutefois, les puissantes murailles de Constantinople, la diplomatie byzantine, une habile exploitation des querelles domestiques et des menaces extérieures sur leurs ennemis, ainsi que l’invasion de l’Anatolie par Tamerlan, permirent à l'empire de survivre jusqu’en . Ce qui restait de l’empire byzantin après la chute de Constantinople, le despotat de Morée, l’empire de Trébizonde et la principauté de Théodoros en Crimée, sont alors rapidement conquis par les ottomans et leurs alliés peu après.
La faiblesse politique de l’empire fut toutefois compensée par un renouveau des arts et des lettres ; certains parlèrent même de « Renaissance paléologienne ». Parallèlement, l’émigration des intellectuels byzantins vers l’Ouest devait jouer un rôle important dans la Renaissance italienne[5].