Dépendance au smartphone
incapacité de gérer et d'être maître du temps d'utilisation du smartphone / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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La dépendance ou l'addiction au smartphone est un phénomène qui apparaît depuis la large diffusion des smartphones. Il relève, du moins en partie, de la cyberaddiction (dépendance à Internet) qui peut se développer, notamment dans le cadre du nomadisme numérique, ou révèle souvent d'autres addictions[1]. Il peut ajouter à la dépendance au téléphone et à l'information disponible sur l'Internet une autre dépendance, à certains des réseaux sociaux qui se sont développés grâce à l'internet.
Ce trouble est classé dans les pathologies communicationnelles ; troubles psychologiques entraînant chez le « mobinaute »[2], un besoin excessif, incontrôlable voire obsessionnel d'utiliser un téléphone au point d'y consacrer tant de temps et d'énergie, que l'objet et son utilisation finissent par interférer négativement avec la vie quotidienne, professionnelle ou affective du sujet[3] qui peut développer une anxiété, parfois phobique ou une dépression[4] qui vont indirectement aussi affecter son entourage. Cette dépendance se résout parfois d'elle-même, et dans ce cas, à la différence des dépendances chimiques elle n'entraînerait pas ou peu de séquelles physiques et psychiques pour la santé, affirmation que seules des études épidémiologiques de long terme pourront confirmer.
Cette nouvelle addiction semble tendre, pour partie au moins, à se substituer à l'addiction à la télévision. Elle touche davantage les jeunes[5] ; selon une étude de 2013, 7 % des 50 millions de Sud-Coréens (dans l'un des pays les plus « câblés » au monde), présentent « un risque élevé » d'addiction à l'internet, mais ce taux triple en grimpant à près de 20 % chez les adolescents (génération née et ayant grandi avec internet), les étudiants de haut niveau ne sont pas les moins touchés[4],[6]. 240 000 adolescents seraient susceptibles d'être touchés par ce phénomène en Corée rien qu'en 2013[7]. Dix ans plus tard, une grande étude conclut que près d'un tiers des interrogés (29 à 31 %) dans le monde présentent un risque élevé d'addiction, variant selon leur genre, âge et région (les femmes, les plus jeunes et les personnes d'Asie du Sud-Est sont alors les plus à risque, et l'Europe serait la région du monde la moins touchée par cette addiction.