Embargo des États-Unis contre Cuba
embargo économique, commercial et financier à l'égard de Cuba par les États-Unis mis en place en 1962 / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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L'embargo des États-Unis contre Cuba, également sous le terme el bloqueo qui signifie « le blocus » en espagnol, est un embargo économique, commercial et financier mis en place par les États-Unis contre Cuba qui empêche les entreprises américaines, ainsi que les entreprises organisées selon la loi américaine ou détenues majoritairement par des citoyens américains, de faire du commerce avec Cuba. Il est mis en place depuis le à la suite de nationalisations expropriant des compagnies américaines. Aujourd'hui, l'embargo est officiellement toujours en place, ce qui en fait le plus long embargo commercial de l'époque contemporaine et affecte grandement les relations entre les deux pays. Cependant, depuis 2000, les produits alimentaires sont exemptés d'embargo. Pendant la présidence de Barack Obama, les exportations de médicaments sont redevenues légales, bien qu’encore soumises à de lourdes restrictions[1],[2]. Les États-Unis sont ainsi redevenus les premiers fournisseurs de produits alimentaires de Cuba[3] et assurent entre 35 et 45 % des importations de nourriture de l'île[4]. Le président américain Donald Trump, successeur d'Obama, met fin à cette relative ouverture et sous sa présidence 240 nouvelles sanctions[5] sont mises en place. Neuf jours avant la fin de son mandat, il place Cuba dans la liste des pays soutenant le terrorisme[6].
L'embargo demeure un sujet particulièrement controversé : la controverse est notamment alimentée par l'emploi, à la place d'« embargo », du mot « blocus » par les partisans de Cuba. Ce dernier terme est parfois repris par l'Assemblée générale des Nations unies[7], qui a condamné en 2009 pour la 18e fois le « blocus » dans le communiqué version française et l'« embargo » dans la version anglaise, par 187 voix contre 3[8].
L'Union européenne est opposée à l'embargo car il affecte ses propres relations commerciales, elle soutient en revanche « un processus de transition progressif et pluraliste et qui permette d'améliorer le niveau de vie des Cubains »[9].
Les pertes occasionnées par l’embargo à l’économie cubaine de 1962 à 2014 s’élevaient à plus de 116 milliards de dollars selon le vice-ministre des Affaires étrangères cubain Abelardo Moreno[10].