George Armitage Miller
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George Armitage Miller (1920-2012) est un psychologue américain, professeur de psychologie aux universités de Harvard et Princeton, notamment.
Naissance |
Charleston (Virginie-Occidentale) |
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Décès |
(à 92 ans) Plainsboro (New Jersey) |
Nationalité | Américaine |
Formation | Université Harvard, université de l'Alabama, université George-Washington, université Harvard et Charleston High School (en) |
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Profession | Psychologue et professeur d'université (d) |
Employeur | Université de Princeton, université Harvard, Massachusetts Institute of Technology, université Rockefeller et université d'Oxford |
Distinctions | Bourse Guggenheim, National Medal of Science, prix international de la fondation Fyssen, bourse Fulbright, William James Fellow Award (en), APA Award for Outstanding Lifetime Contributions to Psychology (en), prix APA pour une contribution scientifique remarquable à la psychologie (en), Louis E. Levy Medal of the Franklin Institute (d), CSS Fellow (d), Fellow of the Society of Experimental Psychologists (d), membre de l'AAAS (en), membre de l'Académie américaine des arts et des sciences (d) et médaille Howard Crosby Warren (d) |
Membre de | Académie américaine des sciences, Académie américaine des arts et des sciences, Association américaine de psychologie, Académie royale néerlandaise des arts et des sciences et Société des psychologues expérimentaux (en) |
Ses travaux de recherche ont contribué à fonder la psychologie cognitive. Dès 1956[1], il montre expérimentalement que le traitement de l'information à court-terme (ou mémoire immédiate, dite l'empan mnésique) semble limitée à sept plus ou moins deux unités (mots, lettres, nombres ou lignes, etc) non sans préciser toutefois que, face à une information plus complexe, le sujet assimile cette complexité en la différenciant en 5 à 7 classes ou "morceaux" ("chunks") en fonction de ses buts ou objectifs. Miller montrera également un intérêt soutenu pour l'étude du langage et de la communication[2],[3] en défendant notamment une perspective procédurale dans l'acquisition sémantique (le sens des mots s'apprend en les utilisant en situation). Mais c'est surtout en publiant en 1960, avec E. Galanter et K. Pribram "Plans and the Structure of behavior"[4] qu'il va marquer, avec Jerome Bruner[5], cofondateur avec lui du Centre d'études cognitives de Harvard, ce qui va être nommé la "révolution cognitive"[6],[7] en psychologie.
Ils critiquent l'inadéquation théorique du modèle behavioriste d'alors et le remplacent par un modèle de régulation spontanée (T.O.T.E) sur laquelle se structurent les liens neuronaux (informatifs) qui nourrissent l'activité mentale. Cette régulation Test-Operate-Test-Exit prend appui sur la perception "incongrue" (Test1) de ce qui arrive, comparée au "normal" attendu (les normes déjà apprises et installées) et active d'emblée, par mémoire et raisonnement (Operate), une reconnaissance (ou cognition) de la situation qui va, en se comparant à l'incongruité de départ (Test2), servir d'aide, plus ou moins efficace mais néanmoins informative, à l'action (Exit). .