Histoire de la pointe de Grave durant la Seconde Guerre mondiale
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L'histoire de la pointe de Grave durant le Seconde Guerre mondiale a été très mouvementée en raison de sa position sur la façade atlantique.
La Seconde Guerre mondiale n’a ressemblé en rien à la première. À son tout début déjà, elle est qualifiée de « drôle de guerre » car les Allemands puis l'URSS ont envahi la Pologne en un seul mois, en , et les armées française et britannique entrent en guerre, à la suite d'une mobilisation générale, ne combattent pas, mais se limitent à se masser aux frontières nord et nord-est de la France, notamment derrière la ligne Maginot.
L'attaque allemande de la France et des pays au nord (Belgique, Luxembourg et Pays-Bas) a lieu en mai- ; une grande partie du territoire — le Nord et le Centre du pays — est rapidement conquise par les nazis, un armistice est signé en forêt de Compiègne le 22 juin 1940 : bien que très au sud du territoire métropolitain, la pointe de Grave se trouve en zone occupée, car les Allemands souhaitent maîtriser toute la façade océanique du pays.
Pendant l'occupation allemande, des actions de résistance sont montées dans des maquis de la région, dont le plus connu est le maquis de Vigne-Houdide. Celui-ci a finalement été anéanti par une attaque en force des occupants.
La pointe n'a été libérée qu'en , donc bien après l'été 1944 qui a vu la plus grande partie du territoire libérée, à la suite du débarquement de Normandie en et du débarquement de Provence en août : en effet, quelques poches de résistance allemandes, essentiellement dans des forteresses comme dans celle du fort d'Arros, ont subsisté très tard sur la façade ouest du pays.