Histoire du commerce
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Le commerce est la forme d'échange de biens la plus courante dans les sociétés contemporaines.
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Primitivement, le commerce renvoie à une réalité où les rapports humains et les échanges économiques se déroulent essentiellement dans un cadre de voisinage géographique.
Ultérieurement, le commerce désigne l'activité qui fait circuler les marchandises, à plus ou moins longue distance (voir le commerce au long cours) et les propose à la vente sur les marchés ou les foires. Il implique des transactions passées d'individu à individu, agissant pour compte propre ou représentant un tiers ou une entreprise, ainsi que toutes opérations utiles à la concrétisation de l'échange, comme l'appréciation de la valeur d'échange, ou le transfert matériel du bien ou service échangé .
Le commerce est l'une des plus anciennes et plus importantes inventions de l'humanité avec l'apparition de l'agriculture au Néolithique. Certains le considèrent comme l'origine de la civilisation. Par exemple, l'écriture semble avoir été inventée il y a 5500 ans par les commerçants sumériens pour permettre leur comptabilité[1]. L'agriculture primitive était une activité de subsistance : les récoltes obtenues sont juste suffisantes pour la population. Mais, sous la pression démographique, les agriculteurs remplacent les chasseurs-cueilleurs. Les améliorations dans la technique ou l'organisation se révèlent indispensables : l'utilisation accrue de semences mieux sélectionnées, de la force animale, de différents engrais autorisent des rendements meilleurs et une production accrue.
De la sorte, le commerce est facilité par le fait que les récoltes dépassent le seuil de subsistance. Le surplus produit et stocké va favoriser :
- les échanges qui fournissent l'occasion de troquer avec d'autres le surplus de produit non nécessaire ;
- la spécialisation des tâches, dans la mesure où il n'est plus nécessaire que l'ensemble de la société se consacre à l'agriculture. Ainsi une partie de la population est en mesure de se spécialiser dans d'autres domaines, tels que le travail du fer et la poterie [2].