Hyperemesis gravidarum
forme agravée des nausées de la grossesse / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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L’hyperémèse gravidique (HG), ou hyperemesis gravidarum, est une maladie hormonale[1],[2], qui provoque de très graves nausées chez la femme enceinte[2], avec des vomissements qui peuvent provoquer déshydratation, sous-nutrition, perte de poids, et d'autres affections qui peuvent nécessiter une hospitalisation[3].
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- hyperemesis gravidarum, sur le Wiktionnaire
Le phénomène concerne environ 0,3 % à 2% des grossesses aujourd’hui (soit presque 30 000 grossesses par an en France)[1],[4], tandis que la variante bégnine concerne environ 30 à 50 % des femmes enceintes, qui ont des nausées particulièrement le matin, le plus souvent au cours du premier trimestre de grossesse. Ces nausées sont certes inconfortables, mais n’ont rien de comparables à celles dont sont victimes les femmes atteintes d’hyperémèse gravidique[5]. Les femmes concernées auraient une susceptibilité à réagir à l’hormone de la grossesse, la bêta-hCG (hormone chorionique gonadotrophique).
On parle de « vomissements incoercibles », lorsqu’une femme enceinte a des vomissements ou des troubles alimentaires liés à la grossesse avec une perte de poids importante ou une intolérance alimentaire totale.
Ces vomissements incoercibles débutent entre 4 et 8 semaines d’aménorrhée (SA), et dans la plupart des cas, disparaissent à la fin du premier trimestre de grossesse (13-15 SA). Cependant, certaines femmes souffrent de vomissements incoercibles pendant toute la durée de leur grossesse, et ceux-ci disparaissent rapidement après la naissance de l’enfant. Ces symptômes peuvent entraîner chez les femmes gravement atteintes une déshydratation et des troubles ioniques (perte de sel, chlore, potassium…).
En outre, les femmes qui ne prennent pas suffisamment de poids pendant leur grossesse (moins de 7 kg) sont exposées à divers risques non négligeables : diabète gestationnel, déclenchement du travail et césarienne. Aussi, si la perte de poids est importante, le bébé peut avoir un petit poids à la naissance. Ce risque serait doublé, selon une étude française, et celui de retard de croissance intra-utérin (RCIU) serait lui aussi augmenté.