Jacques le Juste
saint chrétien et évêque de Jérusalem / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Jacques (hébreu יעקב / Ya'aqov), surnommé le Juste, Oblias et frère du Seigneur par Hégésippe, Épiphane de Salamine, Eusèbe de Césarée et Paul de Tarse, mort en 61/62, est un Juif de Galilée, l'un des quatre « frères » de Jésus de Nazareth (la signification exacte à donner au mot « frère » restant l'objet de débat parmi les exégètes) cités dans les évangiles.
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Jacques le Juste | |
Jacques le Juste appelé « frère du Seigneur » par l'apôtre Paul et « frère de Jésus » par Flavius Josèphe. | |
premier évêque de Jérusalem | |
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Naissance | inconnue peut-être à Nazareth |
Décès | 61 ou 62 Jérusalem |
Vénéré par | Église catholique, Église orthodoxe, Églises évangéliques luthériennes |
Fête | 3 mai (catholiques, assimilé à l'apôtre Jacques d'Alphée, dit Jacques le Mineur), 23 octobre (catholiques, localement ; orthodoxes et luthériens) |
Attributs | crosse en forme de massue (allusion à son martyre, ayant été assommé à coups de bâton après avoir été précipité d'une terrasse du Temple) |
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Actif surtout après la fin du ministère de Jésus, il est le chef de l'Église de Jérusalem et le porte-parole du judéo-christianisme. L'épithète « juste » accolée à son nom fait référence à sa stricte observance de la Torah et à sa foi en Dieu. Jacques le Juste a sans doute joué un rôle de direction important, rendant des arbitrages, comme lors du concile de Jérusalem. Le fait que sa mise à mort ait provoqué le renvoi du grand-prêtre Hanan ben Hanan, qui venait à peine d'être nommé, semble indiquer que Jacques était un personnage en vue à Jérusalem, alors qu'il a sombré dans l'oubli avec le temps.
Pour l'Église catholique, il est l'un des Douze Apôtres, mais cela signifie qu'il est la même personne que Jacques d'Alphée, dit « Jacques le mineur », ce que contestent la plupart des historiens[1]. Est également contestée la tradition chrétienne qui lui attribue l'Épître de Jacques.