Kaddour Benghabrit
fonctionnaire français, théologien algérien, premier recteur de la Grande Mosquée de Paris / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Si Kaddour Benghabrit (en arabe : سي قدور بن غبريط) ou Abdelkader Ben Ghabrit[1], né le à Sidi Bel Abbès en Algérie et mort le à Paris, est un théologien et haut fonctionnaire algérien[2],[3] et marocain[4],[5] (la nationalité lui est donnée par le gouvernement marocain comme à d'autres Algériens résistants[6]) qui occupe successivement des fonctions dans la magistrature en Algérie, puis diplomatique pour la France avant d'entrer, dans le cadre du protectorat, au service du sultan du Maroc[7].
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Nationalité | Algérienne Française |
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Interprète auxiliaire à la légation de France à Tanger et haut fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères français, il est le fondateur de l'Institut musulman de la mosquée de Paris[8].
Il participe à la Conférence d'Algésiras de 1906 et aux négociations aboutissant au traité de Fès de 1912. Il dirige une mission diplomatique française à La Mecque en 1916 pour faciliter le pèlerinage du Hajj et convaincre Hussein ben Ali, le chérif de La Mecque, de rompre avec l'Empire ottoman[9] et de rejoindre les Alliés en échange de la reconnaissance de son califat par les musulmans malékites de l'Empire colonial français[10],[11]. Hussein le reçoit avec honneur et lui accorde le droit de nettoyer le sol de la Kaaba et de s'asseoir à côté de lui lors de la prière du vendredi à La Mecque[12].
Pendant l'Occupation, il cache et sauve des Juifs dans les sous-sols de la Grande mosquée de Paris[13]. Avec Abdelkader Mesli, il s'engage dans la résistance et protège de nombreuses victimes, parfois estimées à plus d'un millier[14],[15],[16].
Il est grand-croix de la Légion d’honneur (1939) et titulaire de la médaille de la Résistance française avec rosette (1947).