Kepler-62 e
exoplanète / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Kepler-62 e est une exoplanète de type super-Terre, en orbite autour de l'étoile Kepler-62 située à 1 200 années-lumière de la Terre[3]. Elle est la deuxième planète la plus éloignée de son étoile parmi les cinq planètes de ce système découvertes par le télescope spatial Kepler. Elle a été trouvée par la méthode des transits qui mesure la diminution d'éclat causée par une planète lorsqu'elle passe devant son étoile depuis le point de vue de l'observateur. Kepler-62 e est très probablement une planète tellurique située, tout comme la Terre, dans la partie interne de la zone habitable de son étoile[1],[4].
Cet article est une ébauche concernant une exoplanète.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion.
Kepler-62 e | |
Vue d'artiste représentant Kepler-62 f (en avant-plan) et Kepler-62 e (à droite) orbitant autour de l'étoile Kepler-62 (au centre). | |
Étoile | |
---|---|
Nom | Kepler-62 (KOI-701) |
Constellation | Lyre |
Ascension droite | 18h 52m 51,06019s |
Déclinaison | +45° 20′ 59,507″ |
Type spectral | K2V[1] |
Localisation dans la constellation : Lyre | |
Planète | |
Type | Super-Terre |
Caractéristiques orbitales | |
Demi-grand axe (a) | 0,427[1] UA |
Excentricité (e) | ~0[1] |
Période (P) | 122,387 4[1] j |
Inclinaison (i) | 89,98[1] ° |
Caractéristiques physiques | |
Rayon (R) | 1,61 ± 0,05[1] RT |
Découverte | |
Méthode | Transit[1] |
Date | 2013[1] |
Statut | confirmée[2] |
modifier |
Compte tenu de l'âge estimé de la planète (7 ± 4 milliards d'années), du flux de rayonnement reçu de son étoile (1,2 ± 0,2 fois celui reçu par la Terre) et de son rayon (1,61 ± 0,05 fois celui de la Terre), une composition rocheuse (fer-silicate) à laquelle s'ajouterait une quantité d'eau probablement substantielle est considérée comme plausible[1]. Une étude de modélisation acceptée dans la revue The Astrophysical Journal indique qu'il est vraisemblable que la planète soit entièrement recouverte d'un océan[5]. Elle serait même, avec sa voisine Kepler-62 f, l'une des deux premières planètes candidates viables en tant que planètes océan en zone habitable[6].