Marie-Ange Guilleminot
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Marie-Ange Guilleminot est une plasticienne, sculptrice, vidéaste, performeuse née à Saint-Germain-en-Laye en 1960. Elle vit et travaille à Paris.
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Naissance | |
---|---|
Nationalité |
française |
Activités |
artiste plasticienne |
Autres activités |
sculpture, art vidéo |
Formation |
Villa Arson |
Mouvement |
Performance gestuelle |
Distinction |
Mention d'honneur biennale de Venise 1997 |
Site web |
Présente sur la scène artistique internationale[1], elle participe aussi à plusieurs expositions notables en France[2] : notamment avec Le Paravent au Centre d'arts plastiques contemporains de Bordeaux (1998) redéployé (2018) sous forme rétrospective au Centre d'art contemporain Les Tanneries, puis en octobre 2019 dans la Cour de l'or à La Monnaie de Paris[3], et pour « Jour de fête » en 2000 au centre Georges Pompidou à Paris où sont montrées, en 2009-2010, plusieurs pièces importantes, appartenant aux collections du musée, lors de l'exposition elles@centrepompidou.
Son travail tourne autour des notions de « faire » et de « transformation » liées à son propre corps. Il se présente sous forme d'œuvres, d'objets ou sculptures d'usage, de films ou de livres d'artiste qui témoignent de ses performances[4],[5],[6]. L’œuvre de Guilleminot est présente dans plusieurs musées, saluée à la Biennale de Venise en 1997[7] où elle obtient la mention d'honneur pour son installation Le Salon de transformation.
Engagée dans le développement sur la durée d'une œuvre personnelle impliquant le collectif, depuis 1997 (date à laquelle Marie-Ange Guilleminot a eu l'idée de fonder La Boîte, association sans but lucratif) pour offrir au livre d'artiste un nouveau lieu de diffusion, elle a multiplié les "ouvertures" de La Boîte dans sa concession municipale parmi les Bouquinistes de Paris qui composent le paysage sur les quais de la Seine. Elle y accueille aussi bien : certaines figures emblématiques de l'art contemporain que de jeunes artistes ou étudiants d'écoles d'art[8].
La vocation de ce lieu consacré à l'art[9] et la finalité d'un tel regard porté sur le commerce du livre d'artiste se situe dans la marée surabondante des livres d'occasion, parmi les cadenas et tant d'autres souvenirs de Paris redevables au made in China. Pourtant, là réside une approche originelle et originale liée à l'architecture du livre conçu par un artiste. C'est avec le souci du miroir et de la transparence, mais aussi grâce à sa démarche artistique[10],[11], que Marie-Ange Guilleminot projette l'espace physique de ses propres boîtes dans la sphère urbaine agitée par le tourisme planétaire.
Cette œuvre ouverte sur l'étroite fenêtre d'un vaste monde, pas encore tout à fait dévasté[12], apparaît sous la forme de véritables sculptures banalisées puis inattendues, aujourd'hui ouvertes comme des "fenêtres avec vue" sur le fleuve et son flux de Bateau-mouche, sur le Grand Louvre, le Pont des Arts, l'Institut de France, face à la statue de Condorcet sur le Quai de Conti. Ces symboles aux titres singuliers illustrent l'apparence d'un paradoxe dans l'approche esthétique plurielle de cette artiste décrite très tôt comme "hors-norme" par la critique[13].