Métiers du Moyen Âge
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Les métiers du Moyen Âge nous sont connus par quelques textes, dont le Livre des métiers d'Étienne Boileau, et des ordonnances royales.
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Les métiers sont généralement organisés en corporations, avec un saint patron propre à chacune. Les corporations se composent de maîtres et de compagnons.
À Paris, en 1292, 130 métiers sont répertoriés et organisés.
À partir du bas Moyen Âge, sont nommés vils métiers diverses professions, légales et utiles à la société, mais pourtant par celle-ci méprisées et jugées inférieures, étant considérées (et aussi pour des raisons religieuses) comme vulgaires ou sales. Par exemple, celles liées au corps ou à la mort. Les personnes qui les exercent, ainsi que leurs proches et leurs descendants, font l'objet de ce simple fait de discriminations statutaires, sociales et économiques souvent importantes, tel une mise à l'écart vers un quartier ou autre lieu distinct ou l'impossibilité de fonder une famille en dehors de son milieu. L'exemple le plus évident est le bourreau, mais aussi toute autre profession en rapport avec le sang (boucher, équarisseur, chirurgien…) ou la mort (fossoyeur…)[1].