Naja melanoleuca
espèce de serpents / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Naja melanoleuca?
Résumez cet article pour un enfant de 10 ans
Cobra des forêts, Cobra noir et blanc
Règne | Animalia |
---|---|
Embranchement | Chordata |
Classe | Reptilia |
Sous-classe | Lepidosauria |
Ordre | Squamata |
Sous-ordre | Serpentes |
Infra-ordre | Alethinophidia |
Famille | Elapidae |
Genre | Naja |
- Naja haje var. melanoleuca Hallowell, 1857
- Aspidelaps bocagii Sauvage, 1884
- Naja haje var. leucosticta Fischer, 1885
- Naja melanoleuca aurata Stucki-Stirn, 1979
Naja melanoleuca, appelé en français cobra des forêts ou cobra noir et blanc[1], est une espèce de serpents de la famille des Elapidae[2]. C'est la plus grande espèce du genre Naja, avec une longueur allant jusqu'à 3,1 mètres. Bien qu'il préfère les forêts de plaine et les savanes humides, ce cobra est capable de s'adapter et peut être rencontré dans des climats plus secs au sein de son aire de répartition géographique. C'est un très bon nageur, souvent considéré comme semi-aquatique. Le Cobra des forêts a des habitudes alimentaires généralistes, ayant un régime alimentaire très varié, allant de quelques gros insectes à de petits mammifères et autres reptiles. Cette espèce est alerte, nerveuse et est considérée comme un serpent très dangereux. Lorsqu'il est acculé, il prend la posture d'alerte typique des cobras en soulevant son corps au-dessus du sol, déployant une étroite collerette et sifflant bruyamment. Les morsures de ce serpent sont moins fréquentes chez l'Homme que pour les autres cobras africains en raison de divers facteurs, mais sa morsure demeure très grave et peut être mortelle.
À la suite de plusieurs travaux génétiques récents, ce taxon longtemps considéré comme une espèce unitaire serait à subdiviser en cinq espèces distinctes formant un complexe d'espèces cryptiques : Naja melanoleuca, Naja peroescobari, Naja guineensis, Naja savannula et Naja subfulva, cette dernière ayant l'aire de répartition la plus vaste. Ces cinq espèces différentes sont génétiquement très divergentes mais sont morphologiquement très proches et aujourd'hui encore assez difficiles à distinguer de manière sûre par les caractères morphologiques, bien qu'il existe un certain nombre des différences[3].