Neutralité scientifique
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Selon Rebecka Lettevall, Geert Somsen et Sven Widmalm, l'idéologie de la neutralité scientifique[Quoi ?] a pris son essor en Europe après la Première Guerre mondiale, en tant que posture intrinsèquement liée aux enjeux politiques de la seconde moitié du XXe siècle[1].
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En philosophie, selon Marc-Kevin Daoust, le concept de neutralité scientifique s'enracine principalement dans le positivisme et dans l'idée de la neutralité axiologique. Une des critiques principales de ce concept vient selon lui du pragmatisme américain[2].
Une autre des critiques majeures de la neutralité scientifique vient de la théorie féministe, qui selon Sandra Harding réhabilite la subjectivité et promeut la connaissance située[3].
Pour Jan-Erik Lane, le principal danger pour la neutralité scientifique au XXIe siècle vient de la privatisation de la science[4].