One Health
Approche "One Health", ou "Une seule santé" / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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L'initiative One Health (« une seule santé ») est une approche née au début des années 2000[1] qui promeut une approche intégrée, systémique[2] et unifiée de la santé publique, animale et environnementale, aux échelles locales, nationales et planétaire. Tirant les leçons des grandes crises sanitaires du passé, elle vise notamment à mieux affronter les maladies émergentes et/ou à risque pandémique[1], en tenant mieux compte des interdépendances qui lient le fonctionnement des écosystèmes, les pratiques socio-écosystémiques et la santé des populations humaines, animales et végétales.
Elle s'est d'abord focalisée sur l'importance d'une meilleure collaboration entre le monde médical (médecine humaine) et celui de la médecine vétérinaires. Cette collaboration est apparue nécessaire pour mieux comprendre, détecter, suivre et maitriser les maladies infectieuses, émergentes notamment, qui sont presque toutes zoonotiques (c'est-à-dire susceptibles de toucher les humains et la faune sauvage ou domestique). La Recherche a montré que dans le contexte de la mondialisation et d'une surexploitation de l'environnement, les acteurs du transport, les propriétaires ou gestionnaires d'animaux, les consommateurs de « viande de brousse » et de gibier, les personnes en contact régulier avec les faunes sauvages et/ou domestique et l'environnement (et en particulier : éleveurs mais aussi pêcheurs, chasseurs, forestiers et gestionnaires d'espaces protégés) jouent un rôle important dans la diffusion et l'évolution des épidémies/pandémies. Pour l'Organisation mondiale de la santé animale, sa mise en œuvre passait alors par « de nouveaux mécanismes amenant tous ces acteurs à s'informer mutuellement et à agir d'une manière concertée, en liaison avec les gestionnaires de la santé publique qui travaillent le plus souvent dans nos pays membres sous l'égide des ministères de la Santé, qu'ils soient fonctionnaires de l'État, personnels de collectivités ou médecins libéraux »[3].
Suite à l'accélération des émergences épidémiques d'origine animale, le concept a été revisité en 2022 par un consortium OMS - OMSA (ex-OIE) - FAO - PNUE[4] qui le définit de façon plus large comme une approche intégrée et unificatrice qui vise à équilibrer et à optimiser durablement la santé des personnes, des animaux et des écosystèmes. Elle reconnaît que la santé des humains, des animaux domestiques et sauvages, des plantes et de l'environnement au sens large (y compris les écosystèmes) est étroitement liée et interdépendante.
L'approche mobilise de multiples secteurs, disciplines et communautés à différents niveaux de la société pour travailler ensemble à la promotion du bien-être et à la lutte contre les menaces qui pèsent sur la santé et les écosystèmes, tout en répondant au besoin collectif en eau, énergie et air propres, en aliments sûrs et nutritifs, en prenant des mesures contre le changement climatique et en contribuant au développement durable.