Partition du Viêt Nam
1954-1976 / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
La partition du Viêt Nam est effectuée en 1954 après la guerre d'Indochine et les accords de Genève, divisant le Viêt Nam en deux États souverains : au nord, la république démocratique du Viêt Nam (dit « Nord-Viêt Nam », régime communiste sous l'influence de l'Union soviétique et Chine) et au sud, la république du Viêt Nam (dit « Sud-Viêt Nam », régime anticommuniste et capitaliste sous l'influence des États-Unis[1]).
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Elle suivait alors le tracé du 17e parallèle nord et représente un des points culminants de la guerre froide entre les États-Unis et l'Union soviétique. Par ailleurs, les États-Unis et l'État du Viêt Nam — créé par les Français en 1949 en remettant au pouvoir l'ancien empereur Bảo Đại (déposé par Ngô Đình Diệm en 1955), plus tard la République du Vietnam — ne signèrent pas la déclaration finale de la conférence de Genève.
Le non-respect des accords d'armistice (refus de Diem de les entériner 1954), son pouvoir de plus en plus dictatorial et la création de l’Organisation du Traité de l’Asie du Sud-Est (OTASE), un pacte défensif anticommuniste sous l'égide des États-Unis, englobant le Sud du Viêt Nam... conduisent à la création du Front national de libération du Sud Viêt Nam c'est-à-dire un Viêt Cong, une organisation fondée et contrôlée par le Nord pour s'opposer au gouvernement du Sud-Vietnam, et mènent à la guerre du Viêt Nam, qui se soldera par la victoire du Viêt Cong (Gouvernement révolutionnaire provisoire de la république du Sud Viêt Nam) et du Nord le . Le Vietnam est réunifié le par une élection générale nationale pour devenir la République socialiste du Vietnam, c'est-à-dire un État communiste tel qu'il est aujourd'hui[2],[3].