Paul Rassinier
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Paul Rassinier, né le à Bermont (Territoire de Belfort) et mort le à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est un instituteur et homme politique français, engagé à gauche, devenu après la Seconde Guerre mondiale un des fondateurs du négationnisme en France avec Maurice Bardèche. Il est notamment l'un des inspirateurs de Robert Faurisson[1].
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Paul Rassinier | |
Fonctions | |
---|---|
Député français | |
– (2 mois et 15 jours) |
|
Élection | 2 juin 1946 |
Circonscription | Territoire de Belfort |
Législature | IIe Constituante |
Groupe politique | SOC |
Prédécesseur | René Naegelen |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bermont |
Date de décès | (à 61 ans) |
Lieu de décès | Paris |
Nationalité | Française |
Parti politique | SFIO PCF |
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D'abord communiste, puis socialiste, il choisit durant les années 1930 l'option pacifiste de Paul Faure. Il entre cependant dans la Résistance où, en raison de ses convictions pacifistes, il ne participe pas à la lutte armée[2]. Il est arrêté le par le Sicherheitsdienst (SD)[3]. Les coups subis lors de son interrogatoire, qui dure 21 jours, lui valent une mâchoire brisée, une main écrasée et la perte d'un rein. En , il est déporté vers le camp de concentration de Buchenwald d'où il est envoyé à Dora-Mittelbau.
Après la guerre, il est brièvement député SFIO de Belfort (1946), puis voulant témoigner de son expérience concentrationnaire, il se rapproche progressivement des milieux d'extrême droite, notamment de Maurice Bardèche, et devient en quelques années un des principaux représentants du négationnisme en France[4], tout en restant lié jusqu'à sa mort aux milieux pacifistes et anarchistes.
Paul Rassinier a donné à plusieurs reprises des informations autobiographiques, à propos, en particulier, de ses activités de résistant et de sa déportation. Une partie de ces éléments biographiques a été d'abord acceptée par les historiens (par exemple, Pierre Vidal-Naquet, dans Les Assassins de la mémoire, admettait la validité de ses descriptions de la vie dans les camps, tout en condamnant les propos négationnistes) ; ils ont également été repris par les négationnistes.