Sémiologie de la musique
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La sémiologie de la musique est l'étude des significations, des symboles et des sens dans la musique.
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Elle pose des questions épistémologiques fondamentales. La musique ayant un sens et une signification variable selon les cultures, les époques, les styles, les points de vue. Elle a fait l'objet d'une théorisation importante dans le domaine musicologique francophone, à la suite des travaux de Jean-Jacques Nattiez, contribuant ainsi à renforcer l'idée exprimée par Nicolas Ruwet dès 1959[1] selon laquelle "la musique est langage"[2].
Selon Tolstoï, « L’art est une forme de l’activité humaine consistant, pour un homme, à transmettre à autrui ses sentiments, consciemment et volontairement, par le moyen de certains signes extérieurs »; pour lui, « Dès que les spectateurs ou les auditeurs éprouvent les sentiments que l’auteur exprime, il y a œuvre d'art »[3]. L’objet de l’art est donc d’évoquer, de communiquer.
Depuis son origine dans l'Antiquité, la sémiologie a été conçue pour traiter en particulier des modes de signification du langage[réf. nécessaire]. Mais dans son Cours de linguistique générale, le linguiste Ferdinand de Saussure imagine « une science qui étudie la vie des signes au sein de la vie sociale ; [...] nous la nommerons sémiologie (du grec sêmeîon, «signe»). [...] La linguistique n'est qu'une partie de cette science générale »[4]. C'est le point de départ de ce qu'on appelle la sémiologie (ou sémiotique) générale, dont la sémiologie musicale est l'une des branches. De fait, Jean-Jacques Nattiez note que la sémiologie musicale « est née et s'est développée au contact de disciplines non spécifiquement musicologiques[5] ».