Ville impériale libre de Strasbourg
cité-État du Saint-Empire romain germanique, de 1262 à 1681 / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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La ville impériale libre de Strasbourg (en allemand : Reichsstadt Straßburg), parfois appelée « république de Strasbourg » (en latin : rei publicæ Argentoratensis), est une ancienne cité-État membre du Saint-Empire romain entre et . Contrairement à d'autres villes de la plaine d'Alsace, elle n'a jamais fait partie de la Décapole.
(de) Reichsstadt Straßburg
(la) rei publicæ Argentoratensis
–
(419 ans)
Bannière de Strasbourg |
Blason de Strasbourg |
(Archives municipales de Strasbourg)
Statut |
Ville libre d'Empire État du Saint-Empire |
---|---|
Texte fondamental | Schwörbrief |
Capitale | Strasbourg |
Langue(s) | Alémanique, allemand, français |
Religion | Catholicisme puis protestantisme |
Cercle impérial | Cercle du Haut-Rhin |
Population | |
---|---|
• | ~ 18 000 hab.[1],[2] |
• | ~ 24 000 hab.[3] |
• | ~ 48 500 hab.[3] |
Statut de « ville libre » | |
Victoire des Strasbourgeois à la bataille de Hausbergen | |
Paix entre Strasbourg et l'évêque (fin de la domination épiscopale sur la ville) | |
Immédiateté impériale (statut de « ville impériale libre ») accordée par Charles IV | |
- | Guerre de Dachstein |
Adoption du luthéranisme comme religion officielle | |
- | Guerre des Évêques |
Capitulation de Strasbourg alors annexée à la France et devenant « ville royale » | |
Traité de Ryswick et reconnaissance internationale de l'annexion française | |
Fin de la constitution de la ville de Strasbourg |
(1er) | Bourcard Twinger |
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(Der) | François Xavier Alexis Poirot |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
Strasbourg devient « ville libre » (Freie Stadt) puis s'affranchit de la domination féodale de son évêque à l'issue de la bataille de Hausbergen le . Dotée d'une constitution durant le Moyen Âge et l'époque moderne, la cité dispose d'un gouvernement et de représentants élus parmi les habitants sans pour autant constituer un régime démocratique. Le pouvoir est exercé par les familles patriciennes de la ville, écartant ainsi les habitants les plus modestes. À la suite de son élection au trône du Saint-Empire, Charles IV accorde à Strasbourg le statut de « ville impériale libre » (Freie Reichsstadt) en .
Les traités de Westphalie de accordent au Roi de France des droits sur la plaine d'Alsace à l'issue de la guerre de Trente Ans. La capitulation de Strasbourg du marque la fin de l'indépendance de la ville assiégée par les troupes françaises puis rattachée au territoire français. Ses institutions municipales fixées en continuent d'exister sous l'autorité du Roi jusqu'à la Révolution française et la fin de l'Ancien Régime en .